KATHLEEN BOUCHARD, EN PARTENARIAT AVEC TOURISME ABITIBI-TÉMISCAMINGUE 

Quand se pointe le mois de mai, les carillons du Salon du livre se font entendre, au grand plaisir des amoureuses et amoureux de la lecture. Grâce à des centaines de bénévoles, les adeptes de fiction, de récits policiers et de bandes dessinées peuvent se retrouver à ce rassemblement régional hautement culturel. Pour orchestrer le Salon, il faut des gens de cœur. C’est le cas d’une personne qui s’est donné corps et âme durant plusieurs années pour les salons du livre en Abitibi-Témiscamingue, Ginette Vézina, autrefois enseignante de français au secondaire puis directrice d’école au Centre de services scolaire de l’Or-et-des-Bois et maintenant à la retraite.

À grands pouvoirs, grandes responsabilités

Que ce soit en tant que présidente de la Corporation ou comme membre du comité organisateur de Val-d’Or, cette dame a gravité autour de l’activité d’envergure pendant une trentaine d’années. Le travail de groupe, selon elle, a été la clé, et ce, malgré les aléas de la vie – la pandémie, par exemple. Veiller à la mise sur pied des comités organisateurs et les soutenir, participer à l’élaboration d’un guide d’organisation de base, remettre des prix, remplacer quelqu’un à la dernière minute pour une entrevue ne sont là que quelques-unes des tâches dont elle s’est acquittée. Ce type de bénévolat peut paraître lourd. Alors, pourquoi l’avoir fait si longtemps? À cause du pouvoir de la lecture : « C’est par la lecture que la pensée se crée, que l’on apprend à converser avec les gens. De plus, la lecture est le meilleur ami de tout le monde. Le livre que l’on choisit est toujours prêt à nous suivre, ou ne boude pas parce qu’on le délaisse! », explique Mme Vézina, amusée par sa comparaison.

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