MICHEL SCULTÉTY-OUELLET
Voilà, un prolifique thème
La langue française reluisante et aguerrie;
Il était surtout là pour l’Envie
Alors, je fais le premier vers.
La page blanche évitée
Alors, j’écris de la poésie.
Artistiquement communiquée
Mène à l’extase relationnelle.


Voilà, il me porte sur une envolée lyrique
Style gelée de pomme typique
Ou confiture pêche-érable?
Je ne sais trop.
Quelques détails imparfaits bien malgré soi.
Une complicité spontanée
L’étincelle, le spling suscité.
Comprendre qu’elle est partagée,
L’intérêt est palpable.


Une action, une attention, une pulsion commune.
Une poésie posée et haletante.
Une cour intime entre le poète et la lectrice.
Un côtoiement élégant
Majestueusement éléphant
Jovial apprivoisement.


Temps, sécurité, espace, disponibilité et plus, escomptés
Les conditions pour cocréer.
La poésie, faut la prendre comme elle vient
Avec les cons cent voulus tendrement
Rapprochement imminent
Un doux et enlevant baiser, sûrement
La callipyge envie témoignée
Les vilains écueils enlevés
Peurs, appréhensions et traumas exfoliés
Tels des vêtements d’une poésie osée.


Des lisibles préliminaires souhaités
Telle une couverture, une 4e,
Une mise en contexte capitale :
Des semis printaniers.
L’émoustillement frissonnant.


Authenticité et joie
Inspirent le rythme des caresses langagières
Devenir dure comme une brique
Le projet m’intéresse, je sais par où commencer
C’est sans explication :
Ils savent très bien comment faire.
Le désir instinctivement narré
Consentements, témoignages explicites renouvelés.


Allons-y, doucement,
Donnons libre cours à nos envies artistiques
Jusqu’au paroxysme que représente la neige pour l’humidité dans l’air.
Ah! Comme la neige a neigé!
La poétesse ouvre son univers à son auditeur
Le poète y entre et affecte son for intérieur
Le va-et-vient des yeux pétillants.
Suivre le rythme
Bien sûr, le rythme poétique.


Le tempo et les changements de pas,
Une cadence, une équipe, une symbiose grammaticale à déployer
On a faim, on mange de la littérature.
On inverse l’en-tête et le pied de page poilus
On s’entrelace telle une fleur
Au sein d’une phrase orgasmique.
L’empoignade des vers, des strophes, des pages;
Des fantasmes rédactionnels d’autrices.
Ni rue, ni mégaphone, simplement jouissifs.
Jubiler à la lecture syntaxique.
Encore!


Nues, l’envie apaisée,
Repues et heureuses par ce littéraire poème
Ragaillardies, exultées, vivifiées
Par l’effet chez l’autre provoqué,
Dans nos vies respectives dénouées
Oh, le pouvoir d’un recueil étoffé.


Si au final, l’Amour est la poésie du cœur,
Est-ce que la poésie du cœur mène à l’Amour?
Je l’espère au plus profond de mon cœur!
La poésie rime sans détour.
Le cœur sème son chemin vers l’Amour.
Doux Jésus, dixit Joey.


Au besoin, peaufiner le travail créatif langoureux.
Collons-nous pour décompresser un brin
Enfin, collons-nous sur notre créativité, notre gaieté
Juste être bien,
Pour un instant, ne plus penser à demain.
Le monde peut s’écrouler, le poème est réalisé
Clore la journée tel un point déterminé.


Voilà, j’aurai sublimé, par ce poème, mon envie.


Et 1… 2… 3… Et 1… 2… 3… Valsement vôtre.