Ces dernières années, nos activités artistiques ont été bousculées à cause de ce que l’on sait. En 2020, d’ailleurs, la Biennale Internationale d’Art Miniature (BIAM), à Ville-Marie, a dû se mettre sur pause. Heureusement, en 2021, une édition rétrospective a pu être proposée au public, honorant ainsi les artistes ayant remporté des prix depuis 1992, année de création de la Biennale. 2024 marquera le grand retour de cet évènement de choix pour toute personne qui s’intéresse à l’art, mais surtout, dès le 1er décembre 2022, la collecte de fonds du Rift sera de retour! Quel merveilleux cadeau de Noël, pour soi ou ses proches, que d’offrir une œuvre d’art!

COMMENT ENVISAGER LA PROCHAINE ÉDITION DE LA BIAM?
Le but de la Biennale est de faire connaître le travail de quelque 250 artistes internationaux et locaux. Le petit format offre un grand impact artistique aux spectatrices et spectateurs. Traditionnellement, la BIAM peut compter sur des œuvres issues d’une vingtaine de pays, en plus d’œuvres locales. La collecte de fonds, elle, par la vente de petits formats, permet d’organiser l’évènement, de le maintenir en vie et ainsi d’offrir au Rift de mettre en scène l’art contemporain. C’est un rendez-vous très attendu du public témiscabitibien et international. La prochaine édition en 2024 permettra un retour enthousiaste du public dans les locaux du Rift. L’excitation se fait déjà sentir, spécialement grâce à la collecte de fonds de décembre.

COMMENT SE POSITIONNER SI ON SOUHAITE COMMENCER UNE COLLECTION D’ŒUVRES D’ART?
L’idée du petit format de tableau (7,6 x 10,2 cm [3×4 po]) est de pouvoir offrir du grandiose… à prix abordable. Il s’agit d’établir un rapport de proximité entre l’œuvre et la personne qui en fait la collection. On peut facilement exposer les œuvres achetées dans notre domicile, et le prix universel de 50 $ rend l’art accessible et démocratique. Cela dit, il ne faut pas choisir une œuvre à l’aveugle pour notre collection. Au contraire, le choix est personnel et doit répondre à certains critères. La BIAM, c’est « une excellente façon de commencer une collection et quand on a la piqure, on se développe des préférences et des façons de voir les œuvres qui nous sont très personnelles. C’est difficile d’arrêter une fois qu’on a débuté! Il y en a pour tous les goûts : dessin, peinture, sculpture, estampe. Ça permet aussi de voir différentes techniques, différentes façons de s’exprimer », explique Émilie B. Côté, directrice artistique des arts visuels et coordonnatrice des activités du Centre d’exposition.
On ne doit pas acheter au hasard, mais laisser nos sentiments nous guider. « Il n’y a pas de mauvaises interprétations lorsqu’on regarde une œuvre, si elle vous parle par rapport à votre vécu, ou qu’elle vous attire simplement par sa composition ou ses couleurs, c’est que vous avez un lien d’attachement. Ce sont ces œuvres-là que vous devez acheter, celles qui vous font ressentir! », explique Émilie B. Côté. Côtoyer quotidiennement des œuvres d’art permet au cerveau de libérer des endorphines et, donc, de mieux gérer le stress.

COMMENT FONCTIONNE LA COLLECTE DE FONDS?
La collecte de fonds aura lieu à compter de 17 h le 1er décembre dans les locaux du Rift. On indique notre nom et nos coordonnées sous l’œuvre que l’on aime, et un tirage au sort détermine qui pourra l’acheter à la fin de la soirée, si plusieurs personnes s’y intéressent. Les œuvres invendues seront mises en vente sur le site Web du Rift jusqu’au début janvier.
Alors, qu’attendez-vous pour commencer à collectionner l’art miniature? Une chose est certaine, l’édition de 2024 et la collecte de fonds de la BIAM vont générer du bonheur au centimètre carré!


Auteur/trice

Après avoir enseigné le français, le théâtre et la littérature au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Gabrielle Demers oeuvre dans le domaine de la pédagogie universitaire. Elle s’adonne aussi à la performance, aux installations artistiques et aux arts imprimés. Elle se questionne sur les enjeux actuels liés à la féminité dans l’espace public, entre autres.