Je viens de terminer l’écoute du nouveau Balado de la 117 – Westwood et je suis charmée. Les discussions sont enrichissantes et divertissantes tout au long du marathon de près de 8h. Bien que je sois bien au fait de ma région, j’ai même appris plusieurs détails que je ne connaissais pas.

Pascal Lafortune, conseiller aux communications à la mine Westwood, a eu l’idée géniale de créer un balado qui s’écoute le temps de faire la route vers l’Abitibi-Témiscamingue. Huit épisodes à thèmes différents qui réunissent autour du micro différents acteurs.trices de notre belle région pour la démystifier et la glorifier dans une simplicité bien de chez nous.

L’humoriste Cathy Gauthier, originaire de Arntfield près de Rouyn-Noranda, assure la coanimation avec Pascal. L’enregistrement de tous les épisodes s’est déroulé sur une journée au Petit Théâtre du Vieux-Noranda, ce qui donne encore plus l’impression d’accompagner l’auditoire sur le trajet Montréal-Abitibi.

MES COUPS DE CŒUR

Trois épisodes m’ont paru beaucoup trop courts parce que j’en aurais pris plus sur ces sujets qui m’intéressent particulièrement.

L’épisode 3 sur les produits du terroir et les bonnes adresses, avec Julie Gauthier de Goûtez-AT, Peggie Lapointe du Carrefour de Rouyn-Noranda et David Lecours, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda, a mis à l’honneur les producteurs agroalimentaires et les restaurateurs de la région. Si vous aviez des doutes sur la diversité et l’originalité de nos entrepreneurs.res de ce secteur, ils vont fondre à la lumière de cette discussion entre passionnés.es de produits témiscabitibiens.

Le cinquième épisode, « L’Abitibi-Témiscamingue : territoire autochtone », est consacré aux Premières Nations. Une discussion sans censures avec Amy Kistabish du conseil de la Première Nation Abitibiwinni (communauté de Pikogan), Richard Ejinagosi Kistabish, président de l’organisme Minwashin et protecteur des langues autochtones, ainsi que Vincent Rousson, recteur de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. L’épisode est empreint de franchise et d’humour. Je suis sortie de l’écoute de cet échange de 52 minutes avec le désir d’approfondir ma découverte de la culture autochtone du territoire que j’habite.

Un petit moment de fierté m’a saisi à l’épisode 6 où il est fait mention de L’Indice bohémien. Le réalisateur Dominic Leclerc souligne « la grande qualité » de notre journal, avec l’assentiment de Madeleine Perron, directrice générale du Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’auteur-compositeur-interprète Guillaume Laroche. Les trois invités ont établi dans cet épisode que vivre de son art ici c’est possible et que la région est un beau terrain de jeux artistique.

OBJECTIF ATTEINT

Pascal Lafortune, avec la complicité de son employeur, voulait attirer des touristes et séduire de futurs.es résidents.es, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. Le médium montant du balado a été savamment utilisé au profit de cet objectif.

Je le recommande autant aux locaux qu’aux visiteurs, que vous rouliez sur la 117 ou pas. Bonne écoute!

*Le Balado de la 117 – Westwood est disponible sur toutes les grandes plateformes de baladodiffusion.


Auteur/trice

Femme au parcours éclectique, Joanie Duval a déjà été fleuriste, journaliste et massothérapeute. Elle est revenue à son amour de l’écriture en acceptant avec un grand plaisir le mandat de la rédaction et des communications à L’Indice bohémien. Joanie est également une passionnée d’horticulture et de nature. Elle est d’ailleurs maraîchère sur sa ferme à Rouyn-Noranda et cultive de bons légumes, fines herbes, fleurs et plantes médicinales. Ses intérêts multiples et sa curiosité sans bornes font d’elle une personne en constante évolution qui vit d’audace et de créativité.