Le prolifique auteur Patrick Senécal nous fera honneur de sa présence et de sa présidence lors du 46e Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue. L’écrivain, qui adore les salons du livre, se dit triplement content de cet événement. D’abord, parce que les salons en présentiel revivent; ensuite, parce qu’il est heureux de revenir dans la région; enfin, parce qu’on lui confie la prestigieuse responsabilité qu’est celle de la présidence d’honneur.
Patrick Senécal n’est pas celui qui est « de passage » à un salon du livre. Quand il y est, il y habite, c’est-à-dire qu’il essaie d’y passer le plus de temps possible parce qu’il s’y sent bien. En plus des séances de signature auxquelles il participe, il aime les rencontres et les discussions avec ses lectrices et lecteurs, les diverses activités organisées autour du livre, les entrevues, les moments passés avec ses camarades autrices et auteurs. Le retour des salons du livre en présentiel est donc un moment qu’il affectionne grandement, particulièrement ceux en région.
Pour lui, les salons en région sont synonymes de réjouissances parce que c’est l’événement de la fin de semaine et que la population locale vibre au rythme de celui-ci. Entre autres, il parle du Salon du livre de Trois-Rivières auquel il a participé en présentiel en mars dernier et de cette effervescence plus palpable qu’à l’habitude. Cette frénésie, il sait qu’il la retrouvera à Ville-Marie et il l’attend avec impatience. « C’est l’événement de la place, c’est facile d’en parler, les gens le savent que le salon est là. »
Sa dernière participation au Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue remonte à quelques années déjà. C’est donc un plaisir pour lui de revenir dans ce coin de la province et d’y être convié comme président d’honneur. « On t’apprécie assez comme auteur pour que tu nous représentes. » C’est le message qu’il entend lorsque cette responsabilité lui est confiée. « Le président d’honneur, c’est celui qui représente l’image du salon. Il faut que je sois très présent, que j’encourage les gens à venir. Il faut que je sois convaincant. Quand les gens me voient, il faut qu’ils aient le goût de venir au salon. » Cette fonction liée à la promotion, il la voit comme un rôle valorisant. Il dit recevoir autant qu’il donne. « Je ne peux pas voir comment un auteur peut dire non à cette responsabilité. Ce que j’ai en échange est tellement extraordinaire. C’est de la visibilité, de la publicité. Je le sais qu’on va me gâter, qu’on va prendre soin de moi. »
Patrick Senécal est donc prêt à faire la fête, parce que les salons du livre sont pour lui une occasion de festoyer, de rendre la littérature vivante et l’auteur accessible à son public.