Les commerces feraient face à une demande de produits de jardinage hors de l’ordinaire cette année. Une des raisons de cet engouement : nous avons un peu plus de temps que d’ordinaire…
Pas nécessaire d’avoir un diplôme pour cultiver sa nourriture. Nous pratiquons l’agriculture depuis plus de 10 000 ans, bien avant l’arrivée des cellulaires. De bonnes semences, un bon terreau, de l’eau, de la lumière et des soins suffisent. De l’argile et de l’eau… il y en a ici pour nous permettre de nourrir bien plus que notre petite population.
Autrefois, toutes les familles avaient leur jardin. Aujourd’hui, la crise révèle notre incroyable dépendance alimentaire. C’est une autre raison de se mettre au jardinage. Depuis le début du siècle, un mouvement de production locale fleurit dans les régions. Beaucoup de villes ont leur marché public, et rien ne semble plus normal.
Ce qui est anormal, c’est de nous être fait prendre au gout sans nuance des grandes chaines d’alimentation. De ne plus prendre le temps de produire notre nourriture. Oui, prendre le temps de se nourrir…
Entretenir des potagers au lieu des pelouses, augmenter le nombre de jardins communautaires, baisser les tarifs d’électricité pour les serres ou profiter des possibilités de la géothermie là où pullulent les puits de mine sont parmi les sentiers s’offrant à nous. Bien d’autres pourront murir dans nos esprits déconfinés.
Parce que c’est normal de cultiver humainement la terre mère plutôt que la saccager…