C’est du 16 au 19 août dernier que se déroulait à Amos la 6e Fée Abitibi-Témiscamingue. Encore cette année, les organisateurs du festival ont su mettre le feu dans le cœur des festivaliers grâce à une programmation solide et hétéroclite. Des « 5 à 8 musicaux » présentés dans le Beergarden à l’après-midi tranquille au Refuge Pageau, tous ont pu y trouver leur compte.
La fin de semaine a commencé jeudi avec la prestation explosive du Punch Club, une organisation de street impro rassemblant les meilleurs improvisateurs du Québec. Deux équipes de trois personnes se sont affrontées dans un match d’improvisation sans règles, avec l’objectif ultime de gagner la faveur du public… et la bourse en argent. L’absence de règlements contraignants et le temps plus long alloué aux performances permettent aux joueurs de se lancer dans l’imagination au maximum et de créer des personnages poussés, mêlés à des intrigues plus complexes, ce qui rend l’expérience très agréable. Gros coup de cœur également pour l’accompagnement au clavier de certains sketchs et la variété des thèmes abordés.
Le vendredi hip-hop a conquis le cœur des mordus du genre avec le groupe Alaclair Ensemble en tête d’affiche, mais c’est surtout samedi soir que le « party a pogné ». La Fée-AT a vécu son premier spectacle à guichets fermés avec Québec Redneck Bluegrass Project, un groupe du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Cette année, tout le plaisir a dû être transporté du traditionnel stationnement sous-terrain au Théâtre des Eskers à cause des travaux menés au centre-ville. Cela n’a pas du tout nui à l’ambiance énergique et magique qui s’empare d’Amos depuis déjà six ans!