C’est difficile à croire, mais il y a des talents qui sont plus ardus à trouver en Abitibi. Ils existent, bien sûr, mais il faut parfois chercher un peu avant de les dénicher et de les convaincre de s’exprimer. C’est le défi auquel fait face l’Ensemble vocal Florilège, qui s’évertue à bâtir sa relève, principalement au niveau des chanteurs ténors.
« Lorsque je parle de relève, ça ne veut pas nécessairement dire des jeunes », précise Louis-Antoine Laroche, directeur musical et cofondateur de l’ensemble vocal. Notre chœur compte des gens de 25 à 70 ans. »
L’ensemble vocal Florilège est un groupe dédié à la musique classique formé de 20 chanteurs. Fondé en 2004, il s’est régulièrement fait remarquer pour son interprétation tout en nuances d’œuvres classiques, notamment au Mondial choral Loto-Québec à Laval en 2010, ainsi qu’à Ottawa en 2014 avec le Requiem de Mozart. La Ville de Rouyn-Noranda lui avait d’ailleurs remis le Prix de la Culture en 2011, dans la catégorie Organisme de la persévérance.
« Actuellement, explique M. Laroche, nous avons deux femmes qui chantent ténor dans notre chorale, dont une quittera la région l’an prochain. » Le besoin est donc criant. Les basses et les sopranos pourraient aussi profiter d’un peu de relève. « Pas besoin d’avoir une voix extraordinaire pour chanter dans notre groupe, ajoute M. Laroche, il faut surtout de l’oreille et du rythme. » Il est également souligné qu’il n’est pas requis d’habiter à Rouyn-Noranda pour intégrer la chorale, qui comprend d’ailleurs des choristes d’Abitibi-Ouest.
L’Ensemble vocal Florilège prépare actuellement son concert de janvier 2017. À cette occasion, l’Ensemble interprétera, entre autres, le Gloria d’Antonio Vivaldi et la Messe no 2 de Franz Schubert en compagnie de quatre musiciens : Nancy Ricard, violoniste, membre de l’Orchestre métropolitain de Montréal, David Jomphe, hautboïste, en plus de leurs musiciens habituels, Bertrand Lessard et Réjean Laplante.
Pourquoi ne pas en faire partie ? \