Vous est-il déjà arrivé de rêver d’habiller vos murs des plus belles créations d’artistes de l’Abitibi-Témiscamingue ? Un après-midi, alors que vous sirotiez un latté au café du coin, elle vous a frappé! Comme si elle vous choisissait, cette photo ou cette toile, ce brouhaha de couleurs a fait surgir en vous des émotions enfouies sans prévenir. Vous vous êtes approché de la créature quand, tout à coup, vous êtes passé à un cheveu de cracher votre gorgée en voyant le prix. Il vaudrait mieux attendre, c’est quand même une grosse dépense ! Ce jour-là, la seule monnaie qui sortit de votre poche fut celle qui paya votre boisson. En quittant, vous avez sans doute jeté un dernier coup d’œil à ce qui aurait pu orner votre salon, en vous répétant cette célèbre phrase du film culte Wayne’s World : « Un jour, elle sera mienne. »
L’art est le reflet de l’âme d’un artiste auquel on s’identifie. Un artiste qui, étrangement, nous comprend, ou est-ce nous qui comprenons l’artiste, et qui sait peut-être mieux exprimer nos émotions que nous-mêmes. Mais l’art a un prix. Un prix qui se vaut, mais qui peut parfois faire tourner les talons plutôt que les têtes.
Grâce à 100 $ le pied carré, un événement annuel bénéfice organisé pour une 5e année par L’Écart.. . lieu d’art actuel, vous pourrez enfin assouvir votre impulsion (ou passion) sans aucun regret et peut-être mettre la main sur l’œuvre d’un artiste que vous admirez depuis quelque temps.
« Cette année, quatre-vingt-dix artistes participent à l’exposition et parmi eux, environ soixante-quinze représentent le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue, soit les cinq MRC. Tous bénévoles, ils choisissent de faire don de leur œuvre spécialement imaginée pour l’occasion afin de soutenir la galerie. En quatre ans, trente mille dollars ont été amassés, ce qui a permis à L’Écart.. . lieu d’art actuel de poursuivre sa mission, d’offrir des expositions gratuites au public tout en versant un cachet aux artistes invités », explique Sylvie Crépeault, adjointe à la coordination artistique.
Mais attention, qui dit démocratisation de l’art dit aussi combat ! Le vernissage est le 16 décembre 2016, 19 h. La vente des tableaux débutera à 20 h 30. Or, vous serez quelques-uns à vouloir repartir avec un Doucet, un Crépeault ou un Berthiaume, par exemple ! Il n’en tiendra qu’au hasard, suite à un tirage au sort, ou à votre pouvoir de persuasion après une chaude négociation avec vos compétiteurs assoiffés d’encre et d’acrylique, pour savoir qui aura le privilège de repartir avec l’œuvre tant convoitée ! La stratégie ? Déterminer vos coups de cœur avant le vernissage, soit du 3 au 16 décembre 2016.
Si par malheur vous deviez repartir les mains vides, dites-vous que vous aurez eu le plaisir de siroter autre chose que votre bon vieux latté au café du coin, en tissant des liens avec les artistes présents lors de cet événement tumultueux!
Exposition bénéfice
100 $ le pied carré – 5e édition
3 au 18 décembre 2016
Vernissage le 16 décembre, 10 h