Après les arts visuels, la musique est la discipline qui compte le plus grand nombre d’intervenants en Abitibi-Témiscamingue. Entre 2007 et 2014, le nombre d’intervenants dans cette discipline est passé de 102 à 280. Classique ou populaire, la musique a toujours occupé une place de premier plan sur la scène culturelle régionale et plusieurs organismes y sont implantés depuis de nombreuses années, qu’on pense au Conservatoire de musique de Val-d’Or (52 ans), à l’Orchestre symphonique régional de l’Abitibi-Témiscamingue (29 ans), aux six écoles de musique (entre 34 et 31 années d’existence) et aux ensembles actifs un peu partout sur le territoire.

 

La formation musicale est bien structurée et accessible dans notre région. Dans le réseau public, bon nombre d’élèves du primaire et du secondaire sont initiés à la musique, particulièrement la Commission scolaire Harricana, qui offre une concentration en musique. En plus des 6 écoles de musique et du camp musical, le Conservatoire de musique de Val-d’Or assure une formation allant du primaire jusqu’à la maîtrise. Même à Kitcisakik, depuis 2008, l’organisme Jeunesse du monde initie les enfants à la musique.

 

Au cours des dernières années, les moyens technologiques ont fait que les artistes ont maintenant la possibilité de s’autoproduire plutôt que de signer un contrat avec un producteur ou une maison de disque, ce qui explique l’accroissement d’activité dans cette discipline.

 

Même si, depuis 2007, la popularité des spectacles hip-hop a énormément chuté, la maison Disques 7ième Ciel se taille une place importante sur la scène nationale. Au fil des ans, plusieurs artistes de l’extérieur de la région ont signé avec cette maison. On pense entre autres à Samian, Koriass, Dramatik et Manu Militari. En 2014, Steve Jolin a donné naissance à une nouvelle maison de disque, 117 Records, par laquelle il signe le groupe rock de La Sarre Lubik.

 

La scène métal abitibienne est un aspect culturel bien particulier à notre région. Les tournées d’envergure ont inscrit Rouyn-Noranda sur l’itinéraire de groupes reconnus au travers des autres grandes métropoles nord-américaines. La moyenne annuelle des shows métal en Abitibi-Témiscamingue est d’environ 8 à 10 par année, rassemblant entre 200 et 400 personnes par spectacle.

 

Évidemment, la musique classique est toujours très présente chez nous. L’OSRAT offre 3 à 4 tournées de concerts par année, se déplaçant aux 4 coins de la région. Des chorales et des ensembles de musique sont actifs dans toutes les MRC et permettent à des centaines de personnes de pratiquer leur passion.

 

Et puis il y a les festivals. Entre 2007 et 2014, le nombre de festivals touchant le milieu de la musique est passé de 5 à 13. Auparavant principalement concentrés à Rouyn-Noranda, on en retrouve aujourd’hui un peu partout en région. Ainsi, au cours des prochains jours, vous avez pu ou pourrez participer à l’un ou l’autre de ceux-ci :

  • Festival classique de l’Abitibi-Témiscamingue à Val-d’Or du 19 au 21 août
  • Kipawa Countryfest au Témiscamingue du 19 au 21 août
  • Fête éclectique envahissante de l’Abitibi-Témiscamingue à Amos du 18 au 26 août
  • Festival de musique émergente à Rouyn-Noranda du 1er au 4 septembre

 

Pour en savoir davantage sur la musique, consultez le Portrait des arts et de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue rédigé par Louise Lambert, disponible sur le site du CCAT.

 

Les intervenants en musique en chiffre:

Entre 2007 et 2014, leur nombre est passé de :

  • 50 à 79 artistes professionnels
  • 963 à 1 071 inscriptions aux écoles de musique reconnues par le ministère de la Culture et des Communications

 

Entre 2007 et 2014, le soutien financier accordé à des organismes en musique est passé de :

  • 74 500 $ à 162 900 $ au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ)
  • 73 380 $ à 170 760 $ à la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC)
  • 84 719 $ à 163 241 $ à Musicaction \

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