Mais qu’est-ce que la muséologie ? Ce sont des institutions qui mettent en valeur, diffusent et interprètent différents lieux, contenus et thématiques (artistiques, historiques, ethnologiques, scientifiques, etc.). En Abitibi-Témiscamingue, dans le Portrait des arts et de la culture de 2014, on retrouve le Musée minéralogique de Malartic, les 18 lieux d’interprétation (comme l’École du Rang II d’Authier, l’Église orthodoxe russe St-Georges et le Musée de la Gare) et, jusqu’à tout récemment, les 5 centres d’exposition de la région.

En effet, depuis 2015, les centres d’exposition qui relevaient du ministère de la Culture et des Communications ont vu leur dossier transféré au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). Une seule exception : le Centre d’exposition de Rouyn-Noranda, qui s’est vu octroyer la possibilité d’obtenir le statut de musée et qui reste dans le giron du MCC.

Autre évènement majeur pour les centres d’exposition, l’Association des centres d’exposition de l’Abitibi-Témiscamingue (ACEAT), sous laquelle les centres sont regroupés, a piloté quelques projets collectifs : Les cinq plaisirs capiteux en 2009, Excès et désinvolture en 2010, et un projet visant à faire l’inventaire du patrimoine artistique de l’Abitibi-Témiscamingue (1867 à 1967) en 2014.

Pour ce qui est des 18 lieux d’interprétation, une de leurs particularités est que dix de ceux-ci sont situés en milieu rural. Aussi, ils sont pour la plupart ouverts uniquement pendant l’été. Chacun de ceux-ci traite de l’un ou l’autre des aspects de notre histoire régionale, soit la colonisation, l’éducation, la santé, la paléontologie, l’immigration, le flottage du bois, le monde minier, etc.

Depuis 2007, plusieurs ont renouvelé leur exposition. C’est le cas notamment du Fossilarium, de la Cité de l’Or, du Dispensaire de la Garde de La Corne et de la Maison du Frère Moffet. On a aussi pu assister à l’inauguration du Centre d’interprétation du Camp Spirit Lake en 2011 et à celle de la Maison Hector-Authier en 2013. Toujours en 2013, le gouvernement du Québec a confirmé la réalisation du Parc national d’Opémican et du site Opémican, qui a joué un rôle important dans les échanges entre Amérindiens et Blancs.

C’est aussi durant cette période, en 2008, que le Réseau muséal de l’Abitibi-Témiscamingue (RMAT) a été créé. Il est venu répondre aux besoins de l’ensemble des institutions muséales et leur a donné un lieu pour le partage d’expertises, de ressources et de projets. Parmi les actions réalisées par ce réseau, on note la rédaction d’un portrait du Réseau muséal en 2010, la mise en ligne d’un portail collectif en 2011, l’élaboration d’un diagnostic sur les pratiques de collectionnement et l’implantation d’un logiciel commun pour la gestion de collection en 2014.

Pour en savoir davantage sur la muséologie, consultez le Portrait des arts et de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue rédigé par Louise Lambert. \


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