La troisième année d’activités du Labyrinthe des insectes s’est déroulée sous le signe de plusieurs changements : l’arrivée de la Coccinelle (Volkswagen Beetle peinte aux couleurs d’une coccinelle, commanditée par Trudel Automobile), le projet de calendrier 2016, ainsi qu’un nouveau poste d’accueil. Le tout a été couronné par une hausse de 200 % du taux de fréquentation. Tommy St-Laurent m’a invité sur le chemin Vézeau, à Amos, pour faire le bilan d’une saison chargée.
IB : Quelles sont vos activités automnales et hivernales?
TSL : Les activités intérieures se poursuivent et nous allons nous déplacer vers le mini-insectarium, situé au sous-sol de la Maison du tourisme d’Amos. Les visites se feront sur réservation. Notre nouveauté sera l’exposition Arthropodes, un projet d’art visuel en collaboration avec trois photographes : Mélissa Gagné, Josée Blais et Mélanie Moreau-Picard. Cette dernière fait un travail épatant au niveau des détails, du très petit. Le projet est parti d’un appel lancé à des personnes qui oseraient montrer certaines parties de leur corps avec sensualité. L’important était de montrer un insecte en gros plan sur un corps humain. Je voulais concilier ces deux beautés.
IB : C’est la suite du calendrier?
TSL : En fait, le calendrier est une partie de l’exposition qui a été transformée en produit promotionnel, qui sert à financer nos activités. L’exposition est une sélection de dix œuvres qui suscitent l’intérêt envers les insectes et qui fait un rapprochement avec le Labyrinthe, avec l’objectif que les gens redécouvrent cet univers fascinant.
Fille de Tommy : Papa, j’ai trouvé une feuille d’érable dans la cour d’école. J’en veux une de chaque saison pour changer de couleur.
TSL : Tantôt, je vais t’aider à l’identifier. […] Ça, c’est ma relève. Ça sauve les animaux, les insectes, les papillons. J’ai des jeunes fans de 13-14 ans qui m’appellent pour des conseils. Je leur réponds tout le temps, car ce sont eux qui vont me donner du renfort au Labyrinthe. De mon côté, j’ai eu la chance d’avoir l’appui de Georges Brossard [entomologiste et vulgarisateur de réputation internationale, fondateur de l’Insectarium de Montréal]. Encore aujourd’hui, il est un allié important dans mon travail. Il partage sa passion comme un gentleman et c’est très gratifiant pour un jeune de se faire transmettre cet enthousiasme par le plus grand passionné d’entomologie. Ça donne envie de forger et cogner fort pour arriver à ses fins. \