Marc Nantel, peintre originaire de Belcourt, exposera en septembre à la Galerie Connivence de Val-d’Or une sélection de portraits intitulée Émotions. L’Indice bohémien a rencontré le peintre aux multiples occupations ainsi que son épouse Gisèle afin de mieux le connaître et cerner le contenu de l’exposition, si bien résumé par son titre.

Fils d’un directeur de banque, Marc Nantel se considère avant tout comme un « citoyen du Québec » puisque, tout jeune, il déménageait presque tous les ans d’une ville à l’autre en raison du métier du père. Il habite toutefois la région depuis 38 ans, dont la majeure partie à Lebel-sur-Quévillon avec son épouse, où ils ont enseigné tous les deux. L’artiste a possédé par le passé un commerce d’informatique, une bijouterie, un studio de photos et des immeubles locatifs. Il fut également très impliqué dans le domaine syndical. Sa femme Gisèle dit de lui qu’il est un hyperactif.

Marc Nantel a commencé à dessiner tout jeune, alors déjà fasciné par les visages et les regards. Encore aujourd’hui, « ce qui me caractérise le plus, ce sont les yeux », lance-t-il. L’exposition qu’il nous présente touche à plusieurs thématiques, mais sera constituée toujours de portraits. La tristesse, la colère et la peur seront les émotions les plus souvent représentées. Par exemple, on y verra dans certaines toiles des damiers qui font allusion au côté cartésien de la vie, en parallèle avec le personnage qui, lui, exprime l’émotion. Certains tableaux sont entrecoupés par un mur, symbolisant la perte de liberté et le contrôle sur l’individu. D’autres toiles relèvent plutôt du domaine fantastique, ou bien sont des portraits en pied ou de gros plans d’un personnage placé dans un univers. L’exposition présente des tableaux réalisés au cours des dix dernières années, présentant ainsi une grande diversité.

Le public est donc invité à découvrir l’univers de l’artiste du 2 septembre au 3 octobre prochains. Le vernissage se tiendra le mercredi 2 septembre dans le cadre d’un 5 à 7. \


Auteur/trice

Michèle Paquette est retraitée de l’enseignement des sciences naturelles au niveau collégial. Elle écrit dans L’Indice bohémien depuis 2013. Elle habite en Abitibi-Témiscamingue depuis 2006. Elle a vécu sur la Côte-Nord où elle s’est occupée d’environnement. Ici, elle s’intéresse tout particulièrement à la culture abitibienne.