Outre la pièce Annie, qui sera présentée à La Sarre, l’Abitibi et le Témiscamingue profiteront encore cet été d’un bouquet de pièces de théâtre qui devrait satisfaire tous les goûts.

C’est à Rouyn-Noranda que la saison a débuté, avec la pièce Les Allemandes contre-attaquent, de la compagnie Chien pas de médaille, qui a été présentée au mois de juin. Sur un texte et une mise en scène d’Étienne Jacques, cette suite de la pièce Le cabaret de la 117, présentée l’an dernier, était attendue par un public conquis d’avance et qui n’a pas été déçu. Plusieurs représentations ont d’ailleurs fait salle comble. 

Toujours à Rouyn-Noranda, c’est au Petit Théâtre du Vieux Noranda, fraîchement rénové, que sera présentée en juillet Veillée funèbre, de Guy Foissy. Jouée par la troupe Brin d’folie, du 8 au 18 juillet, cette pièce est la vision de l’auteur de ce que pourrait être son propre enterrement. « Le texte consiste en 1000 répliques, sans indications sur les personnages qui doivent les dire », explique Alexandre Castonguay, qui signe la mise en scène. « Il faut donc l’adapter au nombre de comédiens sur scène et décider quelles répliques reviennent à chacun. C’est un texte contemporain, à l’humour absurde, qui nous questionne sur ce qu’est l’expérience humaine et ce que nous laissons après notre mort. »

La pièce Ma Noranda – festin déambulatoire, prendra l’affiche du 29 juillet au 8 août et partira du Petit Théâtre du Vieux Noranda. Présentée pour une deuxième année, cette pièce mouvante permet de découvrir les aventures de Mèche Courte et Fleur Bleue en les suivant dans le vieux quartier de Noranda, tout en interagissant avec une variété de comédiens et en dégustant des bouchées créées en accord avec les lieux visités. La pièce est écrite, créée et mise en scène par Alexandre Castonguay. L’édition 2014 avait affiché complet pratiquement tous les soirs. « Le texte sera le même, précise M. Castonguay, mais la pièce s’adapte aux nombreux comédiens qui viennent supporter la pièce. » Il pourrait donc y avoir des surprises.

C’est également à pied que l’on peut suivre Amos vous raconte son histoire, présentée à Amos du 13 juillet au 4 août. C’est guidés par Amos que les spectateurs suivront un circuit théâtral de trois kilomètres le long de l’Harricana et au centre-ville. « C’est la quatrième et dernière année de cette pièce dans sa version actuelle », indique Bruno Turcotte, directeur de production et metteur en scène aux Productions du Raccourci. « Avec 35 comédiens, 50 personnages ainsi qu’un musicien, la pièce se centre sur l’histoire de la colonisation, ses motivations, ses côtés historique, politique, éducatif, humain. Le thème s’adresse à toute notre région; nous avons tous eu un premier curé, un premier homme d’affaires. Chaque ville et village s’y retrouve. » Il est à noter que la pièce a remporté le lauréat de bronze aux Grands prix du tourisme québécois en 2014.

À Ville-Marie, les Voisins d’en haut fêtent leurs quinze années d’existence en présentant L’été des Martiens au Théâtre du Rift, du 12 au 29 juillet. La pièce suit Chico et Peanut qui se préparent à l’arrivée des Martiens, prévue le 4 août à 4 h 40. « C’est une pièce sur la solitude, la marginalité et le mal de vivre », explique Louise Lavictoire, metteure en scène, directrice générale et artistique des Voisins d’en haut. « Nous avons choisi la pièce car elle parle de sujets différents et difficiles, mais traités d’une façon allégée, qui a parfois des allures de bande dessinée, avec des moments comiques. » La pièce semble obtenir un certain succès, puisqu’une autre compagnie la jouera également cet été à Avignon, en France.

À La Corne, ce sont les Badins qui vous invitent du 19 juillet au 9 août pour un mini-théâtre, des sketches et de la musique, en collaboration avec le Dispensaire de la Garde. « C’est notre deuxième année », indique Serge Larouche, auteur, acteur et responsable de la troupe. « La réponse est excellente, nous avons en moyenne 110 personnes par représentation. » Le texte de 2015 contient environ 30 % de nouveau matériel, dont un volet contes et légendes.

Authier n’est pas en reste : c’est entre le 1er et le 29 juillet que les comédiens du Théâtre de la Vieille Grange invitent le public à deux pièces, soit Quand on cafouille et Quand on s’attend à… Ces pièces à caractère historique, qui alternent les mercredis et les dimanches, permettent de faire connaissance avec Mémère, 80 ans, qui s’attend à quelque chose de grandiose pour son anniversaire. \


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