Étiez-vous au show de Coco Méliès mercredi dernier au FGMAT? Vous aussi vous avez adoré, n’est-ce pas? Quel contraste entre la mimique des musiciens et les sons que produisaient leurs voix et leurs instruments! Si j’avais écouté leur album sans les voir, je n’aurais jamais imaginé qu’ils avaient l’allure si décontractée, des manières comiques à souhait, et des regards aussi insouciants !

C’est que les voix des deux chanteurs sont si belles, douces, puissantes et profondes. Quelle belle mise en scène! Les chansons étaient tristes parfois? Oui, vous avez raison. « Entre intensité et légèreté » pourrait être le leitmotiv émotionnel de ce spectacle. Pour ma part, j’étais à la fois déconcertée et conquise, admirative et émue, et cela m’a remplie de joie. Vous avez aussi ressenti ça? Mais ce n’était pas facile de danser avec une salle toute assise. Vous n’aviez pas envie de danser? C’est que je suis africaine, et les rythmes s’emparent de mon corps malgré moi. À chaque fois que je viens au FGMAT, j’ai deux ou trois implosions post exultation, faute d’avoir pu déverser ma joie par le kinêsis. En effet, avec un peu moins de chaises, il y aurait eu un parterre. Le public s’est levé à quelques occasions : c’était super de pouvoir se trémousser.

Je pense que le public a beaucoup aimé Coco Méliès, qui a mentionné à la fin du spectacle que le public de Rouyn-Noranda était le meilleur qu’il n’ait jamais eu! Je suis certaine que le groupe est tellement réceptif avec chaque public, que son meilleur public demeure celui qui est en face! Nous avons donc eu la chance d’être les meilleurs lors de leur passage au Petit théâtre du Vieux Noranda, le 27 mai dernier. Les musiciens ont eu de très beaux mots concernant leur accueil en terre abitibienne par l’équipe du FGMAT. \


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