Il y a un an et demi, Emilyne Cossette et Samuel Pruneau ont ouvert le T-Shop à Rouyn-Noranda, une boutique proposant des objets promotionnels et des vêtements imprimés. Après avoir tout racheté le matériel nécessaire à l’impression et la sérigraphie d’un atelier qui fermait ses portes en Ontario, ils ont tout construit du début à la fin. Impliqués dans le milieu de la musique, les deux partenaires avaient le désir de créer des t-shirts à leur goût, de qualité, avec des designs à leur image, en Abitibi-Témiscamingue.

Derrière le T-Shop sa cache un projet plus grand

Le T-Shop permet de faire des articles promotionnels personnalisés autant pour les entreprises (Le Trèfle Noir, UQAT), les festivals (FME, Documenteur, Snowcross, etc.) que pour les groupes de musique (Slingshot Brothers, Lubik, DocteurV, etc.). Il s’agit en fait de la solution entrepreneuriale idéale pour qu’Emilyne et Samuel fassent assez d’argent pour réaliser leur rêve : créer leur propre ligne de vêtements! C’est la naissance de Deathproof.

Deathproof

Le nom Deathproof a été choisi parce que les impressions sont teintesdans le vêtement avec de l’encre à base d’eau plutôt qu’en surface. Rien ne craque et le design survit au vêtement au fil du temps. C’est Deathproof! « Aussi, quand tu crées quelque chose et que tu le gardes pour toi, il s’éteint. Prends le même projet, le même objet, partage-le avec ton entourage et il devient Deathproof », raconte Samuel.

Chaque t-shirt est une œuvre d’art

La ligne de vêtements est une véritable galerie d’art artisanale. «  La région nous tient à cœur. C’est pour ça qu’on a ouvert une boutique ici, pour qu’on soit proche du monde. L’Abitibi est dans notre cœur, donc sur les chandails tu vas retrouver des designs de mines, de forêts, de pêche, de chasse ou de nature, des valeurs importantes pour nous », confie Samuel.

Emilyne et Samuel mettent vraiment la main à la pâte. Tout part d’un crayon de plomb et d’une feuille de papier. Ils créent leurs designs, font l’impression à la main, développent leurs pochoirs, les cadres de sérigraphies, montent le tout sur la presse et contrôlent la quantité d’encre sur chaque chandail. «  Ça permet un contrôle de qualité élevé parce que chaque t-shirt te passe quatre fois dans les mains avant de se rendre au bout de la chaîne. On est loin de la simple production destinée à la vente », explique  Samuel.

 

À la croisée des chemins

La transition qui devait se réaliser d’ici cinq ans entre le T-Shop et Deathproof est actuellement en cours. Les jeunes propriétaires sont victimes de leur propre succès; Deathproof a grandi plus vite que prévu. Le site web est en ligne depuis deux mois et voilà que des commandes d’un peu partout au Québec et même en Europe et Afrique du Sud affluent. Pour le moment, ils offrent deux collections par année en plus de deux ou trois nouveaux designs par mois. L’objectif est maintenant de se consacrer à temps plein sur Deathproof pour offrir encore plus de choix.

À la boutique, la nouvelle collection d’hiver est disponible. Et nouveauté cette année, des collaborations avec plusieurs artistes d’Abitibi et d’ailleurs au Québec. Ça donne le goût de devenir Deathproof, non?

Deathproof/ T-Shop 57,  avenue Principale Rouyn-Noranda, Québec, J9X 4P1 (819) 279-4800 info@deathproof.ca


Auteur/trice