J’ignorais totalement que derrière Steve Martin (l’acteur américain) se cachait un joueur de banjo. Ce dernier a proposé une série de compositions à Edie Brickell (Edie Brickell and New Bohemians) pour qu’elle puisse y coller ses mots. Le résultat vaut le détour. L’omniprésence du banjo peut devenir agaçant, mais la douce voix d’Edie vient balancer le produit fini. Bien que l’album n’évoque un son plus ancien, on note que les textes contemporains de Mme Brickell créent une sorte de musique intemporelle et accessible à la fois. C’est le genre de truc qu’on voudrait voir dans une petite salle de spectacle qui permet d’échanger avec les artistes, comme le Cabaret ou Chez Eugène, par exemple… 

 

3.8/5


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