En suivant le parcours du Théâtre de la Loutre, on remarque tout de suite son côté unique, non conventionnel. Outre le fait que le membership se renouvelle d’une production à l’autre, l’organisation est socialement impliquée dans le milieu. Elle fait partie intégrante de la communauté.

 

Le travail ne se limite pas à la préparation et à la présentation d’une pièce. Le Théâtre de la Loutre collabore à une multitude d’évènements, cherchant constamment à répondre aux différentes demandes et à se garder actif entre les productions. Les temps morts sont quasi inexistants.

Au cours des vingt dernières années, on a pu voir les membres se relayer à la Commission culturelle témiscamienne, participer à la soirée d’ouverture des États généraux témiscamiens, s’impliquer dans le projet d’acquisition d’une salle de spectacle, représenter le milieu à la Fédération Québécoise du Théâtre Amateur (FQTA), au Conseil de la culture, au Théâtre du Tandem, comme membre du jury dans le cadre du Festival des Arlequins, contribuer au monde scolaire, à des organismes locaux et d’anniversaires de fondation des paroisses, animer les jeudis crépuscules au Fort-Témiscamingue Obadjiwan, improviser avec quelques auteurs lors du Salon du livre de Ville-Marie, organiser le 325e anniversaire du passage du Chevalier de Troyes, radiodiffuser des chroniques culturelles, monter un spectacle de théâtre avec un groupe d’adultes vivant avec une déficience intellectuelle…

Cette liste, bien qu’elle soit peu exhaustive, démontre fort bien l’implication, l’engagement des membres. Au Témiscamingue, la rivière de la Loutre ne déborde peut-être pas de son nid, mais le Théâtre du même nom, quant à lui, s’en donne à cœur joie. Il s’agit là d’une richesse inestimable qui permet à la culture de croître et de grandir dans cette contrée si culturellement développée.


Auteur/trice

Originaire du Témiscamingue, Dominique Roy est enseignante au secondaire depuis 1999. Elle complète actuellement une maîtrise en éducation spécialisée en formation à distance. Sa grande passion : la langue française. Ses passe-temps préférés : lire et écrire. D’ailleurs, elle rédige des articles à la pige pour quelques journaux et magazines depuis plusieurs années en plus de conceptualiser, rédiger et réviser des ressources pédagogiques. Son premier article pour L’Indice bohémien, elle l’a écrit en octobre 2011, et cette collaboration perdure depuis tout ce temps.