Un guitariste québécois, Simon Angell, tombe amoureux de la Suédoise Erika Angell lors d’un test de son, alors qu’il accompagne Patrick Watson. Ainsi naît le quatuor Thus : Owls, entre deux terres. Cela donne un son cinématographique, des pièces parfois lentes avec une évolution subtile sur des airs d’indie rock. Guitare, piano et même autoharpe se combinent en mélodies différentes, en petits univers empreints de sensibilité et de beauté. On trouve des pièces langoureuses (Roots), oniriques (White Night, It’s gone now). La deuxième pièce, Museum, a une touche électro et les percussions y ont une place de choix. La voix de la chanteuse est claire, douce et puissante à la fois. Elle rappelle un peu le timbre de Feist et parfois celui de Portishead (Island). Harbours est un album dont le plaisir croît avec l’usage, mais une chose est sûre, on adopte instantanément la voix d’Erika Angell.

4/5


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