Dix ans après Pays à louer, publié en 2002 aux Éditions Archimède, Jonathan Barrette récidive avec un deuxième livre de poésie. Intitulé Fuir au plus vent, cet ouvrage, de la collection Dans un écrin, sera lancé au début décembre par les Éditions du Quartz, à la librairie En marge de Rouyn-Noranda.
Écrits pour la plupart entre 2003 et 2004 et retravaillés jusqu’à leur mouture finale actuelle, les poèmes de Jonathan Barrette sont présentés en trois parties distinctes. «Le présent ouvrage traite de la quête de la femme à travers des éléments eau, air, terre et feu vers des îles salvatrices. La première partie s’intitule Les îles de feu, où se tient la femme de feu; la deuxième, Les îles de glace, où se tient la femme de glace. Entre les deux, on retrouve une partie qui fait le pont, qui s’appelle Entre deux eaux», explique l’auteur.
Aux Éditions du Quartz, on indique que le recueil de Jonathan Barrette se situe dans une tradition, une filiation poétique authentique, comme en témoignent les références à certains auteurs à travers les textes. «Mes sources d’inspiration: les poètes Alain Grandbois (Les îles de la nuit), Pierre Perrault (Toutes isles) et le langage madelinot», avoue l’auteur.
Bien que cette nouvelle publication ait «mijoté» pendant une décennie, Jonathan Barrette n’est pas demeuré inactif pendant tout ce temps. En plus de contribuer à des périodiques et de participer à des lectures publiques, il a réussi à subjuguer le jury du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue 2012 qui lui a décerné la mention Télé-Québec, catégorie Poésie, pour son manuscrit Babel en nos yeux.