Après avoir envoyé son texte à plus de quinze maisons d’édition, l’auteure valdorienne Stéphanie Déziel voit l’éditeur Bayard Canada publier son premier livre pour enfants, Un crapaud sur la tête.

Maman de deux petites filles, Flore et Rosée, Stéphanie a comme passion les enfants et le refuge imaginaire du monde qu’elle leur invente. Originaire de la ville de Québec, l’auteure de 36 ans détient un bac en philosophie de l’Université Laval, durant l’obtention duquel elle travaille dans une librairie débordant de livres réservés aux tout-petits. Stéphanie devient ensuite monitrice en enseignement du français à Terre-Neuve et côtoie des enfants de la maternelle à la sixième année. Avec eux, elle met entre autres sur pied des pièces de théâtre comme La Chasse-galerie, parle des contes québécois et s’expose à la radio culturelle.

De page en page, de livre en ouvrage, Stéphanie découvre que le style d’écriture en boucle, celui des situations qui se répètent, est la formule qui amuse le plus les enfants. Le style humoristique est, selon son petit auditoire, le plus convoité.          

Les détours de la vie

Un crapaud sur la tête relate l’aventure de Georges le crapaud se promenant de chez Clémentine au boulanger, de caboche en perruque, en pleine nature jusqu’en Russie, pour ensuite retrouver la place qui lui revient vraiment : l’étang. La maison d’édition classe ce livre facile à lire; l’écriture est grosse et on sent une belle cadence dans l’histoire. La vitalité des personnages est palpable, et on transporte les situations vers différents états d’âme.

Après avoir été travaillé pendant presque deux ans avec la maison d’édition, c’est un petit livre de poche aux images farfelues et vertes qui se trouve maintenant sur les tablettes des meilleurs libraires. Rêvant d’un gros livre aux hautes illustrations, Stéphanie est toutefois vraiment fière de présenter un exemplaire de son ouvrage rédigé durant presque 10 ans, à travers la réalisation de sa famille.

Stéphanie souhaite perpétuer la culture de la lecture et de l’animation dans les écoles, devant les petits de la maternelle ou du primaire. Elle travaille à la confection de son déguisement et de la marionnette Georges la grenouille, qui se perchera sur la tête des enfants lors des changes. Des ateliers d’écriture créative reliés à son livre sont également dans les projets de l’auteure.

Petite, Stéphanie racontait de vive voix des histoires inventées à sa sœur Marie-Hélène, à qui elle a dédié son livre. « Quand j’étais petite, ma maman m’a souvent dit : “Un jour Stéphanie, tu écriras un livre.” » Un passage prédestiné pour l’écrivaine qui la mènera peut-être un jour vers un autre style d’écriture, un autre public. 


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