Cet automne, la troupe du nouveau Big Bazar visite la région avec en tête d’afficheMarc-Antoine Larche, dans une version revampée qui suscite l’enthousiasme partout sur son passage. Ce qui n’empêche pas le Valdorien d’origine d’avoir d’autres projets en tête…

Présentée pour la première fois en 1974 au Québec, la comédie musicale créée par le chanteur français Michel Fugain a fait salle comble à toutes les représentations. Trois décennies plus tard, la pertinence de refaire le spectacle a germé dans la tête des producteurs, qui ont
finalement embarqué dans le projet. Au départ, la version moderne du Big Bazar fut montée pour les Francofolies en 2010, mais devant un tel succès, une tournée s’imposait.

D’entrée de jeu, Marc-Antoine Larche avoue que cette aventure a pris une tournure inattendue. Le bachelier en art dramatique interprète le rôle du Petit Homme, un personnage naïf qui découvre tout pour la première fois en explorant les multiples facettes de la vie. Le public peut le voir évoluer, car « il apprend à marcher, il a sa première déception, après il tombe en amour puis s’en va à la guerre. Après l’entracte, il a pris de l’assurance et commence à faire ses choix », lance celui qui demeure attaché à sa région natale.


Au-delà des étiquettes


Toutefois, la fin de la tournée du Big Bazar n’est pas synonyme de repos pour Marc-Antoine Larche. Si le métier de comédien lui permet pour l’instant de gagner sa vie, la musique représente un espace créatif essentiel aux yeux de l’auteur-compositeur-interprète. Après avoir lancé deux albums démos au cours des dernières années, un projet de disque en collaboration avec Émilie Proulx et Ariel Harrod est en cours. Cette fois-ci, l’électro-pop et le country sont mis de côté au profit d’un son plus intimiste, avec l’objectif de trouver un son qui caractérise vraiment le musicien.

Le jeune homme, qui refuse les étiquettes, constate que percer dans le milieu artistique et y rester demeure un défi constant. «J’approche de la trentaine et je me questionne beaucoup. J’ai été chanceux, les deux dernières années ont été super belles, artistiques, productives et nourrissantes dans tous les sens! Mais est-ce que ça va arrêter dans deux secondes? Quand je vais revenir, est-ce que les gens vont être encore là pour moi? », s’interroge l’artiste aux multiples facettes, déterminé à faire ce quilui plaît avant de vouloir plaire au public. \


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