Cet été, les Témiscamiens, Témiscamiennes et visiteurs de la région auront la chance d’admirer une foule de toiles de l’Artouche pendant leurs emplettes quotidiennes. Pendant toute la saison estivale, des œuvres seront exposées un peu partout dans les commerces, entreprises et centres de service de Ville-Marie. Une belle occasion de tomber sous le charme d’une aquarelle entre deux séances d’essayage ou sur un acrylique à couper le souffle après avoir fait le plein.
Après un peu plus de 25 ans à exposer ses couleurs et le talent de ses artistes partout en région, l’Artouche a voulu participer à sa façon au 125e de Ville-Marie en élargissant ses plates-formes d’exposition. En tout, 80 œuvres seront accrochées dans une quarantaine de commerces et entreprises de la Baie-des-Pères, du 15 juin au 25 août. Cette initiative s’ajoute donc à la longue liste d’activités tenues dans le cadre de l’anniversaire de la doyenne de la région, et contribue à illustrer le fait que le monde des arts vit une sorte de renouveau au Témiscamingue.
« Au début, on était un peu sceptiques à savoir si nos artistes embarqueraient dans le projet », confie Marielle Bergeron, artiste et présidente de l’Artouche. Finalement, près de la moitié des membres, soit 25 artistes ont accepté l’invitation avec joie.
Quand l’art trouve sa place
L’emballement de la part des commerçants et entrepreneurs fut également surprenant pour le conseil d’administration. « Nous avons été agréablement surpris d’entendre leurs réactions, ils étaient tous très ouverts. Il y en a même qui ont enlevé de la marchandise de eurs murs pour nous faire de la place! Certains nous ont aussi ouvert la porte pour des expositions permanentes », raconte encore Mme Bergeron, pleine d’enthousiasme. Cette opportunité, où tout le monde met du sien, offre une excellente visibilité à l’Artouche et permet également à l’art de se tailler une place de choix au Témiscamingue.
Dès l’automne prochain, l’Artouche sera en pleine période de création puisque ses artistes prendront d’assaut la Salle Augustin-Chénier en février 2012, sous le thème Forme-déforme.