L’École Beaux-Arts Rosa-Bonheur amorce une 23e saison de cours professionnels portant sur différentes formes d’arts et cela, dans un environnement tout ce qu’il y a de plus agricole. Une grange tient lieu d’atelier et les paysages à partir desquels les étudiants s’inspirent sont très souvent des champs cultivés. Preuve que la culture des villages n’est pas que fourragère et maraîchère!
Louisa Nicol, instigatrice de l’École Beaux-Arts Rosa-Bonheur, possède une expérience de taille dans le domaine des arts. Elle a gradué en 1967 de l’École des Beaux-Arts de Québec et a enseigné dans des universités québécoises. Elle a choisi d’établir l’École dans le rang 6 de Palmarolle, municipalité dont elle est originaire, malgré le fait qu’elle vit à Montréal la plupart du temps. « Venir à Palmarolle, c’est mes vacances de Montréal », rigole-t-elle.
De tout, pour tous
L’École offre durant l’été une série d’ateliers portant sur différentes formes d’arts. La plupart des ateliers sont d’une durée d’une semaine et permettent aux étudiants d’en apprendre plus sur la discipline enseignée et de réaliser quelques travaux. « Chaque vendredi, quelques œuvres sont choisies et exposées à la Galerie Sang-Neuf-Art située au village de Palmarolle », ajoute Mme Nicol. De plus, un atelier libre de portrait se déroule tous les mardis soirs durant la période estivale.
Tous les amoureux de l’art sont invités à suivre les ateliers, peu importe leur niveau d’avancement. La petite taille des groupes
permet de donner un enseignement personnalisé et des conseils adaptés aux étudiants.
Les ateliers sont donnés par des artistes professionnels ou semi-professionnels reconnus. Ils proviennent de partout au Québec mais aussi de la région. Cette année, Mme Nicol peut compter sur Jocelyne Caron, aussi résidante de Palmarolle, afin de donner un atelier de peinture à l’encaustique. D’ailleurs, celle-ci vient tout juste de remporter le Prix Peinture – Bourse Télé-Québec, remis dans le cadre de la Biennale internationale d’art miniature qui se déroule à Ville-Marie.
« C’est à cause d’elle que j’ai démarré l’École Beaux-Arts Rosa-Bonheur », explique la fondatrice. Mme Caron a demandé à cette dernière de donner des cours et, une idée menant à l’autre, l’École a démarré. D’étudiante, Mme Caron est devenue enseignante, ce qui est arrivé à plusieurs autres, comme si le bonheur de la création était contagieux…