L’Indice bohémien, le seul média régional dédié entièrement au milieu artistique et culturel de l’Abitibi-Témiscamingue, célèbre son 1er anniversaire avec cette présente édition. J’en suis heureux et très fier.
Lorsque je suis officiellement entré en poste pour la Coopérative de solidarité du Journal culturel de la région, le 1er juin 2009, mon mandat était grand et mes tâches, nombreuses. Mais la question qui tue quand tu arrives devant un bureau où tout (ou presque) est à faire : par où commencer ? Trouver des partenaires financiers? Des annonceurs? Faire de la coordination et de la direction? Des projets spéciaux ? J’ai donc commencé par le commencement habituel dans le milieu culturel régional… j’ai tout fait en même temps. Avec, bien entendu, la plus que précieuse collaboration des membres du conseil d’administration et des différentes ressources humaines qui souhaitent tout autant que moi la réussite de ce merveilleux projet.
Aujourd’hui, je me considère extrêmement chanceux de faire ce travail enrichissant et palpitant. Voir ce qui a été accompli en une seule année par les personnes qui se donnent corps et âme pour le journal me donne des frissons dans le dos tellement la somme du travail accompli est colossale. Faut dire qu’il y a eu plusieurs années d’efforts et de réflexion avant de voir la première édition du journal en septembre dernier.
Au moment de mon arrivée au journal, ma première fille venait d’avoir un an, et je réalisais justement combien d’embûches elle avait dû surmonter et combien d’obstacles elle avait dû contourner pour arriver à marcher seule sur ses deux jambes bien potelées. L’analogie avec la première année d’existence du journal est complète et fascinante. Dans l’esprit de plusieurs, le journal se veut le reflet du dynamisme artistique et culturel de l’Abitibi-Témiscamingue, et répond indubitablement à un besoin en favorisant la synergie entre les différentes disciplines artistiques et les multiples acteurs du milieu culturel local et régional.
En fait… on a seulement un an. Pour certains d’entre vous, ça peut paraître bien peu, mais pour nous, c’est tout à fait remarquable. Dire qu’on peut encore s’améliorer, faire mieux et faire plus !
En terminant, c’est un gros, un immense, un considérable, un gigantesque, un gargantuesque MERCI que je veux offrir. Aux collaborateurs bénévoles (journalistes, réviseurs-correcteurs et camelots), car sans eux, vous n’auriez rien à lire à chaque mois. Aux partenaires qui ont cru au projet, car sans eux, la clé serait dans la porte. Aux annonceurs qui osent s’afficher dans notre journal, car sans eux, on ne pourrait pas payer nos factures (c’est important de payer les factures). Aux organismes culturels qui nous transmettent les informations qui concernent leurs activités, car sans eux, on n’aurait aucune information à transmettre. Aux artistes qui créent avec fougue et passion, car sans eux, il n’y aurait pas de vie en région. Et aux membres de la coop du journal, qui croient que le journal fait une différence dans le milieu et au sein de la population, car sans eux, on n’existerait tout simplement pas.
Un merci particulier à Winä Jacob, rédactrice en chef, pour la qualité du contenu à chaque édition. Et un autre merci particulier à Mylène Cossette, graphiste, pour la qualité et la beauté de la mise en page du journal.
Vive l’Indice bohémien !
Longue vie !
Maurice Duclos