La troupe de théâtre Les Badins de La Corne présente deux pièces de théâtre à la Brassette Le Faubourg d’Amos. Ainsi, La chasse… mon œil sera jouée le 6 février et Pauvre Bob le 27 février.
Mais qui sont ces Badins?
La troupe existe depuis 2002. Mise sur pied pour présenter une création de Serge Larouche et Magella Guévin afin de récolter des fonds pour la première Magie des Châteaux de sable de La Corne, la troupe a continué de se produire de nombreuses fois dans les villes et villages de la région. De fait, la pièce La chasse… mon œil a été jouée à 56 reprises depuis 2003. Leur deuxième création, Pauvre Bob, a quant à elle été présentée 25 fois. Au total, on estime qu’environ 10 000 personnes d’un peu partout en Abitibi-Témiscamingue ont vu les pièces des Badins de La Corne. Une nouvelle pièce devrait par ailleurs voir le jour d’ici deux ans.
En plus d’en écrire les textes, Serge Larouche joue dans les pièces des Badins avec Jenny Lafrance, Luc Gélinas, Roger Viens, René et
Sylvain St-Pierre. Depuis les débuts de la troupe, c’est vraiment avec plaisir que les comédiens abordent les représentations. Plaisir de jouer bien sûr, mais aussi plaisir de faire rire les spectateurs. Ainsi, comme le mentionne M. Larouche, dès le départ, ils ont choisi un thème dans lequel les gens pouvaient se reconnaître et s’amuser. Les deux comédies mettent en scène deux amis qui se retrouvent pour leur fin de semaine de chasse à l’orignal.
Pas que du théâtre
Et puis le rire va plus loin. De très nombreuses représentations des comédies des Badins de La Corne ont servi de levée de fonds pour des organismes à but non-lucratif. On peut aussi dire que la pratique amateure du théâtre a un effet positif sur la fierté et l’appartenance. Fierté d’être Abitibien et de sentir que les spectateurs se sentent touchés, mais également fierté des La Cornois face à cette troupe de chez eux qui se balade aux quatre coins de la région.
La culture se vit au quotidien. Par exemple, quand les professeurs de l’école de La Corne demandent aux comédiens des Badins de venir animer un atelier de théâtre… ou bien quand, dans une discussion après la représentation dans un autre village, les Badins sentent avoir réveillé l’intérêt chez eux pour mettre sur pied une petite troupe…
Nos pratiques culturelles de tous les jours font que nos milieux de vie sont dynamiques. C’est vrai partout sur notre territoire! Quand une dizaine de personnes s’investissent depuis sept ans dans une troupe de théâtre, il est clair
qu’elles sont au cœur de la vitalité abitibienne.
Et tout « Badins » qu’ils soient, on ne badine pas avec ces réussites-là!