Envie de plonger dans la mémoire du temps? Le Rift expose des maquettes patrimoniales du Témiscamingue réalisées par Gilles Amesse, Yvon Ringuette et feu Antonio Loiselle.

 

Ces miniatures reproduisent différents lieux de Ville-Marie et de Saint-Édouard-de-Fabre dont le quai public de 1906, le vieux couvent, la gare et le vieil hôpital.

 

« La maquette du vieille hôpital a été faite à l’échelle. Son auteur, M. Ringuette, a mis plus de 350 heures à la réaliser pour le centenaire de Ville-Marie », précise Jean-Yves Parent, de la Société d’histoire du Témiscamingue.

 

Outre les bâtiments, six navires « mouillent » dans la galerie de Ville-Marie. Là encore, il s’agit des reproductions fidèles de six bateaux à vapeur ayant circulé sur le lac Témiscamingue entre 1885 et 1925. Des œuvres réalisées avec minutie par Gilles Amesse. Ces maquettes sont aussi un prélude à une autre exposition à venir, celle de la biennale de l’art miniature qui suivra à l’été 2018.

 

Des artistes locaux à l’affiche Le Rift héberge également jusqu’en janvier, les peintures de Carol Kruger, de Béarn. Artiste connue pour

ses œuvres sculpturale et s’est aussi mise aux pinceaux et présente La lumière de chez-nous.

 

« Ses toiles sont ni plus ni moins que la valorisation des petites choses, la beauté du quotidien dissimulée dans des moments tout à fait banals », résume Émilie B. Côté, coordonnatrice du Rift. 

 

À la Galerie Découverte, l’artiste Diane Desrochers, de Fabre, offre quant à elle une relecture du monde animal. Comme si des animaux couchés sur la toile émanaient des sentiments et des émotions.

 

« Je dirais qu’il s’agit de peinture animalière non conventionnelle, presqu’abstraites », suggère Mme Côté.

 

Le quatrième invité de cette exposition est le sociologue-photographe Benjamin Perron originaire de Ville-Marie, mais qui habite maintenant Montréal. Dans la vitrine photo, Vol de Nuit présente neuf photos… de mouches à pêche.

 

« Il avait reçu ces mouches à pêche en héritage et il a décidé de les photographier sur fond noir en exposition lente. Il en ressort des couleurs et des textures de sorte qu’au final, ces photos deviennent un hommage posthume mais aussi la valorisation du détail et du travail de l’artisan derrière ces mouches », avance Émilie B. Côté.

 

Il sera possible de visiter ces nouvelles expositions 100 % régionales de la Galerie du Rift jusqu’au 14 janvier.


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