Nouvelle tendance s’il en est en rénovation et construction, le souci environnemental dans le choix des matériaux est sans contredit de plus en plus courant. Les planchers de bois franc qui ont longtemps eu la cote tendent à se faire lentement remplacer par ceux en bambou, voire par ceux en eucalyptus, qui sont cependant moins vendus en région.

Le bambou met entre cinq et huit ans pour arriver à maturité et se régénère naturellement sans avoir besoin d’être replanté, ce qui rend son exploitation durable et littéralement plus verte que bien d’autres options. Malgré le fait qu’il soit produit en Asie, sa régénération et la rapide croissance de sa biomasse en fait un produit au bilan carbone positif. Le bambou est aussi prisé pour ses qualités en matière de durabilité: la densité des cellules de la plante surpassent en fermeté et en élasticité les bois de chêne et de peuplier et en font un « bois » plus dur et qui rétrécit deux fois moins que le chêne s’il est bien installé.

Offerts en une multitude de couleurs, les planchers de bambou peuvent être stratifiés ou encore flottants, et résistent bien au chauffage (planchers chauffants), mais moins bien à l’humidité, donc ne conviennent pas aux sous-sols, salles d’eau et garages. La solidité du bambou en fait même un produit qui peut être utilisé dans les commerces et les institutions achalandées.

« On l’a choisi pour son look, sa durabilité et sa certification écologique. On est satisfait pour la beauté du plancher, mais moins pour la contraction des planches. Nous aurions certainement évité cette problématique si nous avions installé notre plancher flottant de façon traditionnelle (avec des clous ou avec de la colle) », explique Maurice Duclos, qui a choisi ce matériau lors de ses dernières rénovations. \


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