La Cité l’Or amorce la réalisation de son plan de développement

Refaire l’histoire

Par Paul-Antoine Martel

 

Après quelques années de démarchage et de planification, et quelque 8 mois après avoir obtenu le statut de site historique du gouvernement du Québec, la Cité de l’Or a vu les premiers ministres fédéral et provincial se bousculer pour annoncer des millions en subvention. Résultat : cet été commenceront d’importants travaux visant à protéger les bâtiments de ce complexe industriel historique et à renouveler sa façon de présenter l’information aux curieux d’ici et d’ailleurs.

« Notre but est de sauver les 6 bâtiments, dont les coquilles extérieures sont d’origine », explique le directeur général de la Cité de l’Or, Guy-Édouard Bouchard, à propos de la première phase des travaux, qui se déroulera cet été. Ainsi, on changera les fenêtres, le papier brique et certaines pièces de structure en bois, en plus d’améliorer la ventilation dans les bureaux, où travaillent les employés de la Cité de l’Or. En outre, on procèdera des améliorations sur la réserve à minerai et à la sècherie, partie intégrante du pavillon d’accueil des visiteurs.

La phase 2 (prévue pour 2012) sera consacrée à une cure de jouvence pour les deux chevalements, la salle du treuil et le laboratoire, alors que la troisième phase (2013) sera celle où on s’attaquera à l’environnement physique de la Cité de l’Or. « L’aménagement du terrain sera conçu en concertation avec les organismes du milieu », explique le directeur général, qui souhaite voir les valdoriens s’approprier davantage cette infrastructure, et ce tout au long de l’année, que ce soit par le biais de festivals, de spectacles, de réunions ou d’accueil de congressistes divers.

Un gisement… de savoir

Le développement de la Cité de l’Or passe également par une actualisation des informations transmises aux visiteurs. Aussi, un vaste espace de la sècherie sera consacré à une nouvelle exposition conçue par le Centre de production scientifique du Musée nature sciences de Sherbrooke, traitant de l’histoire de la mine Lamaque et de ses bâtisseurs. Guy-Édouard Bouchard confie également vouloir investir le marché scolaire, à l’aide de trousses pédagogiques touchant divers domaines – dont l’histoire et les sciences –  et avec des activités précédant et suivant la visite du site. Ces nouveaux contenus s’ajoutent à l’audioguide, lancé l’été dernier, aux 6 panneaux du circuit Héritage Val-d’Or, ainsi qu’à une toute nouvelle activité de géocaching, soit la recherche, à l’aide de GPS,  de caches disséminées sur le terrain. Autant de façons d’en apprendre plus sur un pan important de l’histoire régionale.


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