Il faut parfois un regard extérieur pour refaire scintiller la beauté qui nous échappe dans notre environnement immédiat. Ainsi, Télé-Québec nous offre, en mars, deux documentaires tournés en région par des réalisateurs qui, bien qu’ils aient résidé ici quelque temps, n’habitent pas ici, et qui traitent de sujets qui peuvent nous sembler banals, voire nous être inconnus, mais qui s’avèrent d’une richesse humaine inouïe.

 

Dans Wapikoni, escale à Kitcisakik (lundi, 15 mars, 21 h), le jeune réalisateur Mathieu Vachon témoigne du passage du studio de création audiovisuelle Wapikoni Mobile à Kitcisakik, grâce auquel des jeunes ont l’occasion de se familiariser avec la création musicale et vidéo, et surtout de s’exprimer. « J’avais envie de raconter cette histoire, cette rencontre, avouait le réalisateur à l’occasion d’une rencontre de presse. Il y a à Kitcisakik une grande misère, mais aussi une grande beauté et beaucoup d’humour, et il m’apparaissait important de montrer ça. » Plusieurs des films produits à Kitcisakik ont voyagé dans des festivals, au pays et à l’étranger.

Malgré ses quelque 40 ans d’existence, le Tour de l’Abitibi est encore largement méconnu chez nous, même s’il s’agit d’une des plus exigeantes courses de cyclisme junior au monde. Le réalisateur Robert Cornelier nous en montre les coulisses en suivant quatre jeunes originaires du Québec, de Nouvelle-Zélande, de France et des États-Unis, dans Le tour des rêves (lundi, 22 mars, 21 h). « Ce n’est pas qu’un film de vélo : Le Tour des rêves traite aussi de jeunes de 16 ou 17 ans qui en viennent à se dépasser, à s’engager dans la réalisation de leur rêve, d’un défi qui leur est propre », explique le réalisateur. Ce dernier dit avoir bénéficié de la confiance totale des organisateurs du Tour, ce qui lui a permis d’obtenir des images saisissantes captées par son équipe réduite formée en partie de techniciens originaires de la région.

Le tour des rêves sera présenté en avant-première le 16 mars à 19 h 30, à la salle Félix-Leclerc du Centre culturel de Val-d’Or, alors que Wapikoni… l’était deux semaines plus tôt


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