Dans quel contexte êtes-vous devenue bénévole pour L’Indice bohémien?
Ma collaboration à L’Indice bohémien vient d’un désir de m’engager concrètement dans le soutien de la vie culturelle de notre région. J’ai besoin de vivre des expériences culturelles variées et c’est possible chez nous. Cinéma, littérature, musique, arts visuels, théâtre, etc. Il y a tant de bouillonnement culturel qu’il m’apparaissait évident et nécessaire de soutenir cette pratique d’une façon ou d’une autre. Écrire dans
L’Indice bohémien en est une façon concrète et intéressante puisqu’elle laisse des traces, ce qui est aussi important dans une
perspective d’archivage et de devoir de mémoire.
Que représente le journal pour vous?
Pour moi, L’Indice bohémien, c’est avant tout un rendez-vous mensuel avec ce qui se passe en Abitibi-Témiscamingue. Comme on ne peut pas être partout à la fois, ce journal culturel m’informe et me rapporte des nouvelles sur la culture d’ici. Un vrai journal en vrai papier qui m’accompagne un mois durant, pendant que je déjeune ou que je prends un café. Il m’invite aussi à découvrir des lectures, des artistes et
des saveurs. Je consulte de plus en plus sa version Web dans mon travail et mes recherches. En puisant dans les archives, on peut trouver une mine d’informations fort pertinentes. Finalement, L’Indice bohémien soutient aussi ma pratique artistique en gardant les traces des regards de mes pairs sur mon travail. Toujours important et inspirant.