Un phénomène ambulant, une création collective, un happening, une douce folie, une bande d’indisciplinés, ou encore un smoothie social aux chips.
Pour cette 5e année, l’équipe de Ma Noranda s’agrandit et on nous propose un tout nouveau parcours. Bien que chaque soirée soit unique, la pièce se réinvente par un remaniement du texte, une nouvelle texture musicale et l’arrivée de Sarah Gélineau Paradis comme conceptrice artistique. Malgré l’évolution, c’est encore la passion des gens à collaborer, à faire de nouvelles rencontres et à exprimer leur appartenance au quartier qui alimente cette œuvre hors du commun. « Quand on rencontre ces gens, c’est pour tout le temps », explique Alexandre Castonguay, créateur du projet.
Ma Noranda est mise en œuvre par la communauté, pour la communauté. Des gens provenant de tous les milieux peuvent participer à titre de figurant, musicien, danseur, créateur numérique ou technicien. Tous sont bienvenus, Ma Noranda ne refuse personne. « On réalise des rêves absurdes depuis 5 ans », commente sur un ton amusé Jean-Philippe Rioux-Blanchette, concepteur musical.
Et les défis sont nombreux pour cette nouvelle année. L’organisation souhaite attirer 200 bénévoles, remplir les 175 places disponibles pour chaque représentation (c’est 40 places de plus que l’édition 2017 qui avait vu ses billets s’envoler comme des petits pains chauds) et trouver des joueurs de cuivres pour ajouter à l’expérience. D’autres nouveautés sont également à prévoir : la participation du Collectif Danse To Go de Val-d’Or dans une chorégraphie contemporaine qui ferait passer n’importe qui pour un pro, l’implication de la Fonderie Horne à même l’événement et un nouveau concept de spatialisation sonore.
En tout, 6 représentations seront données les 8, 9, 10, 15, 16 et 17 août à 20 h dans les rues du quartier Noranda. Les billets sont en prévente à tarif réduit jusqu’au 15 juillet au Petit Théâtre du Vieux-Noranda et sur le web. Mieux vaut ne pas tarder, car si on se fie à la tendance, ils risquent de s’envoler rapidement…