On se rappellera que les premiers pionniers sont arrivés à La Sarre entre 1912 et 1917. Les premières familles à s’établir en sol abitibien sont les Ayotte, les Asselin, les Cousineau ainsi que le curé Ernest Lalonde. Ces familles, et celles qui ont suivi, sont les visionnaires de notre coin de pays.
Tous les développements commerciaux, économiques et agricoles sont le fruit de ces pionniers, venus d’ailleurs pour coloniser notre belle Abitibi pour la rendre telle qu’elle est aujourd’hui.
Entre 2005 et 2014, de nouveaux immigrants sont arrivés au Québec. En janvier 2016, 367 049 nouveaux immigrés ont été admis dans la province. Une fine proportion de ces gens sont venus s’établir en Abitibi-Témiscamingue, soit 870 personnes. Cela ne représente que 0,2 % des immigrants du Québec. Parmi eux, on compte légèrement plus d’hommes que de femmes. Au moment de leur arrivée, 80 % avaient moins de 35 ans et connaissaient déjà le français. Il est important de savoir que près de 40 % d’entre eux étaient âgés de 15 ans et plus et certains possédaient plus de 17 années de scolarité.
Une bonne partie de ces immigrants proviennent de la France, du Maroc, de l’Algérie, du Cameroun et de la Côte-d’Ivoire. Plus de six immigrants sur dix ont été admis en fonction de leurs caractéristiques professionnelles, de leurs compétences et de leur capacité à contribuer à l’économie, alors que les autres provenaient de la catégorie du regroupement familial.
L’immigration apparaît comme l’un des moyens pour augmenter la population et l’occupation dynamique du territoire tout en contribuant à pourvoir aux besoins grandissants de main-d’œuvre. Il est généralement reconnu que les premières années sont déterminantes pour ce qui est du choix définitif du lieu de résidence par les nouveaux arrivants.
Les régions misent de plus en plus sur le développement de leur capacité à attirer de nouveaux arrivants, mais aussi, à les inciter à s’enraciner pour relever le défi démographique et répondre aux nombreux besoins socioéconomiques.
Si les défis sont de taille pour les grandes villes du Québec, ils le sont encore plus pour les villes de moyennes et petites tailles ou, plus généralement, pour les régions éloignées.
Tout comme nos pionniers, les nouveaux arrivants doivent relever des défis tels que les difficultés d’apprentissage de la langue, l’éloignement avec leur famille, l’adaptation à notre climat ainsi qu’avec nos habitudes de vie. En Abitibi-Témiscamingue, on peut voir de plus en plus de ces nouveaux arrivants occuper des postes importants et contribuer au bon fonctionnement de différents secteurs économiques et sociaux. Le manque de main-d’œuvre fait que nous avons besoin de ces personnes venues d’ailleurs pour consolider notre économie.
Finalement, l’immigration apparaît comme l’un des moyens pour augmenter la population et l’occupation dynamique du territoire tout en contribuant à répondre aux besoins grandissants de main-d’œuvre. L’accueil de la personne immigrante et de sa famille et l’intégration professionnelle et l’intégration sociocommunautaire sont au nombre des conditions de réussite de l’immigration en Abitibi-Témiscamingue.