KATHLEEN BOUCHARD, EN PARTENARIAT AVEC TOURISME ABITIBI-TÉMISCAMINGUE 

La région de l’Abitibi-Témiscamingue peut s’enorgueillir de la diversité culturelle qu’elle propose à sa population afin de la divertir, de la réunir, voire, de la cultiver. Théâtre, littérature, arts visuels et musées, une palette impressionnante d’activités très variées lui est ainsi offerte tout au long de l’année. Soulignons que l’aspect musical fait partie intégrante de cette offre. C’est le cas pour l’Ensemble Aiguebelle, créé en 1993, qui est fier de présenter sa tournée locale Racine cet automne, du 22 au 27 septembre. Le public des « cinq » coins de la région sera harmonieusement plongé dans l’époque baroque, au cœur des 17e et 18e siècles, période durant laquelle les bases de l’orchestre moderne se forgeaient. 

Photographe : Christian Leduc

RACINE 

Henri Maldiney, philosophe français, a déjà dit : « Le classicisme n’est que la corde la plus tendue du baroque. ». L’Ensemble Aiguebelle a donc choisi, pour cette tournée automnale, de revenir aux sources en présentant des œuvres d’époque, dont une symphonie de Corelli ainsi qu’une suite pour orchestre à cordes de Locatelli, deux musiciens et compositeurs à avoir embelli l’ambiance de leur temps. Mozart fait également partie du programme, le baroque menant inévitablement vers le « classique ». Le public aura ainsi le bonheur d’entendre, durant la Symphonie concertante de Mozart, deux solistes membres de l’Ensemble Aiguebelle et de l’Orchestre symphonique régional de l’Abitibi-Témiscamingue (OSRAT), soit l’altiste Andréa Loach et le violoniste Frédéric St-Pierre.  

Photographe : Christian Leduc

L’ENSEMBLE AIGUEBELLE 

L’Ensemble Aiguebelle, constitué en majorité de musiciens de la région, se distingue de l’OSRAT, son grand frère, en partie par son nombre beaucoup plus restreint de musiciens. Ceci s’explique par l’histoire… À l’époque baroque, les mécènes désiraient des concerts plus intimistes dans des salles ou des salons, d’où le nombre réduit de musiciens. L’Ensemble Aiguebelle est ainsi formé d’une quinzaine d’instrumentistes (contre plus de 80 pour un orchestre symphonique). Sa composition diffère également du grand ensemble puisque seuls les instruments à cordes en font partie : premiers et seconds violons, altos, violoncelles et contrebasses. Ces caractéristiques font en sorte que les deux orchestres offrent des sonorités bien distinctes.  

LE MAESTRO 

Le chef à la tête de cette formation n’est nul autre que Jacques Marchand, auteur d’un concerto pour Rémi Boucher, légendaire guitariste, et compositeur des mélodies du Paradis du Nord, une comédie musicale ayant attiré plus de 83 000 visiteurs à La Sarre il y a quelques années. Jacques Marchand est une figure emblématique de la musique dite plus « classique » en Abitibi-Témiscamingue. Ses réalisations sont nombreuses et dignes d’intérêt.  

Ainsi, tout le monde est convié du 22 au 27 septembre. Pour l’occasion, votre esprit pourra décrocher et se détendre le temps d’un concert. Venez savourer le moment présent grâce à ce retour dans le passé. 

Photographe : Christian Leduc

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