LAURA OUELLETTE, 4e ANNÉE, ÉCOLE NOTRE-DAME-DE-GRÂCE 

Vous imaginez que vos grands-parents se rendaient à l’école en autobus, qu’ils avaient des tableaux interactifs? Eh, non. Ils allaient à l’école à pied et parfois en calèche. À la place des tableaux interactifs, ils utilisaient des tableaux et des craies. Vous trouvez votre enseignante ou enseignant sévère? Imaginez que vous vous fassiez taper avec une règle, ou même que l’on vous oblige à vous laver la bouche avec du savon! Vous trouvez votre camarade gossant? Imaginez-vous dans une classe de 42 à 56 élèves de différents niveaux scolaires.  

L’école est aussi la maison de l’enseignante (la « mademoiselle). Elle y range ses objets personnels, ses provisions, sa trousse de premiers soins… À l’École du rang II d’Authier, il y a eu 22 enseignantes. L’école est maintenant un musée et une trace du passé qui accueille plus de 1000 personnes par année. L’école a ouvert ses portes en 1937 et a fermé en 1958.  

Photographe : Stéphanie St-Arnaud

ENTREVUE AVEC MLLEBLANCHE 

Q : Pourquoi est-ce important de faire comprendre aux enfants d’aujourd’hui comment était l’école d’autrefois? 

R : Mon père est venu à l’École du rang II et il me racontait souvent ses journées. 

Q : Mlle Blanche, en sachant que certains parents n’étaient pas d’accord avec l’éducation des enfants, pourquoi les jeunes femmes décidaient-elles de devenir enseignantes? 

R : Il fallait aider les parents à gagner des sous. Les enseignantes travaillaient pour 10 $ par semaine. Habituellement, elles donnaient environ la moitié de leur paie à leurs parents. 

Q : D’après toi, était-ce un désavantage ou un avantage d’enseigner à plusieurs degrés dans la même classe? 

R : Quand tu as des élèves de la 1re à la 7e année, il est plus compliqué de montrer aux enfants le chemin à suivre. 

Q : Quelles matières étaient le plus enseignées? 

R : La bienséance et le petit catéchisme.