Chères lectrices, Chers lecteurs,

Depuis 2017, j’ai eu la chance d’écrire sans contraintes pour L’Indice bohémien au rythme de dix chroniques par année. Étudiant dans les grandes villes, j’avais le mal du pays et l’envie de réfléchir hors du cadre universitaire. Par curiosité peut-être, par courage certainement, la rédaction a ouvert la porte à un jeune sans expérience. Je les remercie infiniment pour ce geste de bonté. Le fait de me savoir lu et publié ainsi que le bonheur de recevoir des mots des lecteurs m’a plus que comblé. J’ai réalisé un rêve, rien de moins.

Aujourd’hui, l’inspiration pour de courtes chroniques d’actualité ne me tombe plus dessus aussi facilement. Peut-être est-ce le fait d’être revenu m’installer dans la région ou bien celui de travailler davantage de mes mains. Ce n’est pas que je considère avoir fait « le tour de la question » – loin de là – parce qu’il y a forcément quelque chose à dire… mais ces choses prennent de plus en plus d’espace, de temps et provoquent bien des maux de tête. Je vais plutôt me consacrer à quelques projets personnels, dont de longs projets d’écriture.

Merci à vous, lecteurs et lectrices d’ici. Vous sans qui il n’y aurait pas de journaux, de nouvelles et d’histoires à raconter. Je vous encourage à continuer de lire ce journal culturel fort et brillant, unique en son genre. Peu de régions disposent d’un tel outil de diffusion. J’espère vous lire à mon tour afin qu’on partage ensemble les mots du territoire.

Au plaisir. Écrivez-moi, parlons-nous. Et qu’on fasse ensemble ce qu’il y a de mieux : refaire le monde au café du coin.