Avouant candidement être tombée sous le charme de son personnage de pièce de théâtre, Carine Paquin a décidé de lui trouver une nouvelle scène. C’est donc des planches aux pages que se transporte le monde féérique de la fée pissenlit, imaginé par cette auteure originaire de Val-d’Or.

Carine Paquin, qui a notamment fait naitre la série de romans mettant en vedette les enquêtes de Léo P., détective privé, revient avec une bande dessinée jeune public teintée de rose, de couleurs pastel, écrite avec une calligraphie toute féminine et avec des paillettes sur la couverture.

« Même si l’histoire est très coquette et amusante, le véritable sujet est l’acceptation de soi. Prendre ce que l’on est et en faire quelque chose de beau et cesser de faire ce que les autres veulent que l’on soit », prévient l’auteure.

Dans ce premier tome de la série de trois livres, Carine Paquin présente la naissance de la fée pissenlit. Le ton est humoristique, les imbroglios nombreux et les malentendus tout autant. L’auteure dit avoir conçu cette BD pour offrir une seconde vie à un personnage de théâtre attachant, mais aussi pour combler un besoin en matière de littérature jeunesse : « Les élèves sont systématiquement attirés par la bande dessinée, mais les BD ne s’adressent pas forcément aux enfants, surtout les plus petits, avec les blagues au deuxième degré et parfois aussi le vocabulaire. Et quand on veut quelque chose de plus féérique, eh bien il n’y a rien. »

Carine Paquin dit avoir tout de même hésité avant de se lancer dans la BD, « parce [qu’elle] ne dessine pas », a-t-elle expliqué. Mais au lieu d’y renoncer, elle s’est adjoint les services de l’illustratrice Estelle Bachelard, qui signe sous le pseudonyme Bach, avec qui elle a développé une complicité de création.

« Je vois cette BD comme une première lecture pour les enfants de première ou deuxième année. Une page, un gag. Et les mimiques des personnages permettent de mettre en scène plein de non-dits. On est dans l’inférence, c’est aussi une autre façon d’apprécier la littérature », confie Mme Paquin.

Née à Val-d’Or, Carine Paquin vit maintenant à Saint-Ferréol-les-Neiges, près de Québec.

 

Critique de La fée pissenlit

par Vicky Bergeron, 12 ans

 

Tout le monde connait bien les fées. Elles sont dans presque tous les contes et ont toutes sortes de pouvoirs.

Dans ce conte bande dessinée, il y a des fées gardiennes. Elles ont pour mission d’aider les nouvelles fées à trouver leurs semblables.

 

Selon cette histoire, les fées naissent dans une fleur et non pas dans les mauvaises herbes. Mais, il faut croire que oui, car dans ce livre, il y a une fée qui nait dans un pissenlit.

 

Les fées gardiennes, Rosaline et Coqueliquette, pensent qu’il faut la protéger de tout ce qui pourrait lui arriver si quelqu’un découvrait qu’elle est née d’un pissenlit. Elles croient que ce serait une catastrophe.

 

Cette petite fée est différente des autres. Un jour, elle décida d’aller à la rencontre de la « Mère fée ». En chemin, elle croisa les fées noires, de mauvaises fées bannies, car elles ont une mauvaise attitude. Celles-ci tentèrent de l’attirer dans leur clan. Heureusement, les gardiennes suivaient de très proche la jeune fée.

 

Cette BD est différente et convient aux très jeunes enfants. J’ai adoré ce livre. Les dessins sont merveilleux. Il y a en tout trois tomes, j’ai bien hâte de lire les deux prochains.

 

Je donnerais une note de 9,5/10 à cette BD adorable.