Juste un coup de pouce
Oui, c’est par cette naïve tournure que je me permets de qualifier l’effort minime que je consens, chaque mois, à la parution de ce magnifique journal culturel régional qu’est l’Indice bohémien.Laissez-moi vous expliquer.
Étant le propre de l’humain, l’art a toujours occupé une grande place dans ma vie. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai pris racine en sciences appliquées, spécialisation génie forestier, puis en études littéraires, profil création. Inutile de vous dire que j’ai la vie à cœur, de même que la matière, sous toutes leurs formes, dont l’humain duquel résulte l’art qui est inné, ainsi que la culture qui est acquise.
Si le talent (l’art) et ce réservoir commun (la culture) qui réunit les hommes et qui est toujours en évolution, sont des outils utilisés par d’avérés marchands du temple de notre temps, ou par d’autres pour flatter leur égo, à l’instar d’autres personnes comme moi, je vois en l’art et la culture des aptitudes et un mode de vie qu’il faut utiliser, choyer et encourager.
Il y a un an, en août 2016, j’ai accepté de faire un brin de bénévolat pourl’Indice bohémien. Mes heures étant habitées par mes créations littéraires, j’avais quelques plages de temps libre pour un soupçon de délassement de l’esprit. C’est pourquoi j’ai accepté de m’impliquer à la livraison de notre excellent mensuel culturel.
Pour être franc et faire court, j’ai accepté de m’impliquerpour trois raisons principales : pour faire plaisir à mon amie Danaë Ouellet, pour mon attrait pour l’art et la culture ainsi que pour donner un coup de pouce à tous ceux et celles qui mettent la main à la pâte et l’épaule à la roue de l’immense travail qu’est la parution de ce formidable mensuel culturel régional. Un mensuel indépendant, solidaire et incontournable, autant sur papier que sur le net (Facebook et page Web), pour qui je souhaite une longue vie, renouvelée mensuellement dans chacun des 70 000 foyers de notre belle et grande région qu’est l’Abitibi-Témiscamingue.
Bravo à toute l’équipe de bénévoles passionnés.
Gaston A. Lacroix