Le club d’improvisation régional est fin prêt pour une quatrième saison. Une fois par mois, le dernier samedi du calendrier, la brigade de huit comédiens se réunira pour mettre ses talents en improvisation au service du public.
L’Indice bohémien a pu intercepter une communication dans ce qui aurait dû être une enveloppe brune (méthode d’envoi traditionnelle dans les salles de rédaction, mais la réalité technologique a fait en sorte que ce message a plutôt été acheminé par courriel avec une adresse courriel générique).
Voici l’extrait d’un journal que l’on a obtenu en primeur, en provenance d’une source qui désire demeurer anonyme :
« Journal de bord, 30 septembre 2017, jour 1082.
Lourde perte pour la brigade cet été. L’agent Côté a été affecté à une autre unité, et l’agent Boutin-Martineau est en congé sabbatique. C’est du gros qu’on nous enlève!
Bonne nouvelle dans cette tourmente : l’arrivée de trois nouveaux agents réguliers. Les agents Langevin et Poirier sont des habitués de la brigade. Par contre, la recrue Cirella devra faire ses preuves. Il chausse de bien grands souliers en provenance de la Vallée-de-l’Or.
J’étais content de savoir qu’on nous envoyait dans une nouvelle mission cette année. Fini pour nous les vendredis soir froids d’hiver! On nous demande maintenant de réchauffer les samedis d’une vague suavée et de néon. On s’embarque dans cette mission undercover dans le Miami des années 1980!
En plus, avec le retour des agents Gobeil, Ménard et Roy, et du commissaire Blouin (il a l’air bête comme ça, mais on l’aime bien), tout est en place pour que la mission 2017-2018 soit encore couronnée de succès.
En tant qu’agent régulier depuis 4 ans, ce genre de défi [sic] est toujours aussi motivant. On retrouve des invités provenant de différents milieux culturels et ayant leur style bien à eux.
Le stress est toujours présent même après tant d’années d’expérience. C’est ce stress qui nous permet d’avancer et de performer mission après mission. Le choc posttraumatique devra attendre à plus tard.
Qu’on nous demande d’interroger un criminel de la pire espèce ou de faire une mission silencieuse, on se lance toujours dans le vide sans penser aux conséquences. Tout ça pour rendre la ville et la région plus agréables à vivre.
Que de plaisir nous avons à entendre les gens exprimer leur contentement après chacune de nos missions, aussi insignifiantes soient-elles! Et le contact que nous avons avec les gens normaux quand nous sommes en civil reste une expérience gratifiante. Nous faisons une différence de temps en temps.
Sur ce, je te laisse, journal. Je dois aller trimer ma moustache, trouver mon col roulé noir et rejoindre mon partenaire pour une ronde des bars dans notre bon vieux Challenger.
Le CRIME ne dort jamais, on doit rester à l’affut!
Agent Lebel »
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