Au moment d’écrire ces lignes, j’arrive d’une expérience extraordinaire en Abitibi-Ouest. Ma blonde Marjorie et moi avons été invités à participer à un concept unique en région : les Olympiades de l’improvisation, organisées par la Sale ligue d’impro de La Sarre. Dans un contexte où tout est à faire, dans une ville où l’impro jouit encore de l’effet de nouveauté qui lui revient, je peux vous assurer que j’ai eu un max de plaisir à fouler les planches et que la vingtaine d’improvisateurs des ligues invitées ont eu un accueil fabuleux.
En Abitibi-Témiscamingue, l’offre en matière d’improvisation est aussi grande que variée. On ne peut pas dire que la compétition est très féroce. D’une certaine façon, c’est un peu toujours les mêmes gens qui consomment et organisent des soirées d’improvisation à l’échelle régionale.
En général, l’ensemble des organisations se parle et presque tout est mis en œuvre pour séduire le public. Vous avez bien lu : « presque »… Oui, parce qu’il reste toujours place à l’amélioration. Croyez-le ou non, coordonner une ligue et produire un spectacle d’impro de façon récurrente n’est pas une mince affaire : penser aux communications ; gérer les finances ; trouver des artisans/bénévoles de qualité ; tenir des statistiques et organiser des formations ; faire de la promo… Y’en a de la besogne !
À cet égard, je pense que le forum sur l’improvisation qui se tiendra en parallèle avec la Coupe d’Ourse permettra aux ligues de la région d’échanger sur leurs bons coups, puis de se doter d’outils afin de peaufiner leurs pratiques et ainsi offrir le meilleur show possible à leur public. \
Mai 2016