Du 9 au 13 mars 2016, le Festival Art’Danse de l’Abitibi-Témiscamingue présente sa 8e édition sous le thème Un danseur en nous. Partant de l’idée qu’il y a forcément un style de danse dans chaque personne, il suffit de le trouver pour s’éclater. Avec une programmation variée, tout le monde peut découvrir le danseur en soi.

La soirée Angle mort du jeudi est le plus vieux succès du festival, alors que la danse contemporaine ainsi que la danse dans son ensemble seront expliquées et démystifiées. Comme l’an dernier, il y aura une résidence de création en compagnie de Marie-Josée Larouche. La chorégraphe monte rapidement un spectacle avec des danseurs professionnels et des étudiants. Les écoles y présenteront d’ailleurs leurs meilleures chorégraphies. La soirée se poursuivra avec un match d’impro-danse en partenariat avec la Ligue d’improvisation de Val-d’Or, un beau mélange des deux formes d’art. C’est la soirée qui met en scène les artistes de la région.

Marie-Laure Aubin, du Festival, explique que la nouveauté du vendredi fera appel à tous les sens : « C’est un tour du monde en six services où les habitués du traditionnel 5 à 7 vins et fromages seront déroutés, car ils seront appelés à participer. Des musiciens classiques du conservatoire vont offrir des performances et des chefs cuisiniers seront présents pour l’événement. Une orgie de sens au nombre de places limitées! »

Le samedi, dans le cadre du concours Création danse, les chorégraphes devront s’inspirer de la photographie de Catherine Rondeau, dont l’imaginaire fantastique et féérique est très évocateur pour les enfants et les adolescents. Une recherche et une réflexion amèneront les danseurs vers un objectif de création où l’on doit sentir la connexion avec les œuvres visuelles. Les coups de cœur du jury et du public seront présentés à la soirée de danse traditionnelle, une fête où tout le monde est rassemblé, que l’on sache danser ou pas. Les interventions du « calleur » Jean-François Berthiaume mettront le public à l’aise, car le but est d’avoir du plaisir.

Le festival se termine le dimanche avec un party country au Carrefour du Nord-Ouest. La professeure Isabelle Fournier expliquera les chorégraphies à l’aide de ses élèves et le public sera invité à laisser les emplettes de côté l’espace d’un moment et de se mêler à la fête. « Tout le monde aime la danse en ligne, c’est contagieux. Le festival est là pour secouer et sortir les gens de leur zone de confort. Si les gens ne se déplacent chez nous, nous allons nous déplacer vers eux », conclut avec passion Mme Aubin. \


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