En novembre dernier, je vous avais entretenu sur la gestion des changements majeurs dans les ligues et vous avais invités à être plus attentifs et sensibles aux décisions prises par les organisateurs quant à leur choix de salles. Trois mois plus tard, je ne peux m’empêcher de souligner les accomplissements de certains d’entre eux. J’ai en tête : Lalibaba.

Lors de mon retour à Amos, j’étais jeune… Pourtant, je ne connaissais presque plus personne de l’endroit. C’est l’improvisation qui m’a réanimé et qui m’a fait rencontrer du monde. Ultimement, c’est grâce à l’impro si j’ai connu ma blonde. À l’époque, qui disait « impro » disait « Bruno Turcotte ». Disons qu’il en a toujours mené large, ce gars-là…

Lorsqu’il a quitté l’impro en 2010, une longue transition s’est amorcée. Il en aura fallu des soldats pour le remplacer! Aujourd’hui, quand je pense à Lalibaba, j’ai beaucoup de visages en tête… Et c’est bien comme ça. J’habite maintenant Rouyn-Noranda et quand je songe à la gang d’Amos, je pense à tous ceux qui s’impliquent de près ou de loin dans leur ligue, je pense à ceux et celles qui sont toujours au rendez-vous, qui soutiennent l’organisation. Je pense à tous ces motivés qui sont aussi dans la FÉE-AT ; tous ceux qui font qu’Amos est jeune à nouveau… Les autres, j’ai juste envie de vous dire : regardez!

Voyez ce qui se passe, voyez ce qui se passe quand tout le monde se réunit autour d’un seul et même but : donner à la jeunesse le pouvoir de se doter et de jouir d’une culture qui lui ressemble. Et ça commence avec l’impro.

À l’époque, l’improvisation à Amos ne dépendait que d’un seul homme (ou presque). Aujourd’hui, le succès d’un des plus vieux rendez-vous culturels hebdomadaires de la région est assuré par les efforts et l’implication inconditionnelle d’une poignée de personnes à qui je lève mon chapeau : des Mathieu Proulx, des Pierre-Marc Langevin et des Manon Lefebvre… Ils sont appuyés par un C.A. bien enraciné, des partenaires d’exception en Jack Gagnon et Christian Larche de La P’tite Bouteille, des artisans de qualité et des admirateurs fidèles. Ayant toujours une longueur d’avance pour l’organisation de soirées spéciales avec la LNI, voire avec L’Instable en janvier dernier (j’y étais), gageons que la gang d’Amos n’a pas fini de nous impressionner!

Non seulement ils mènent leurs spectacles de main de maître, mais ils trouvent le moyen d’aller voir ce qui se fait ailleurs. Au CRIME de janvier, ils étaient plus d’une dizaine à s’être déplacés à Rouyn-Noranda afin d’encourager Caouette, l’ancien. Auparavant, ils étaient près d’une quinzaine de personnes à être venues assister au match des Hasbeens de la SIR-N à la Scène Paramount.

Amos, il y a un semblant de magie qui s’opère et je pense que tu n’en as même pas conscience! Amos, si j’étais toi, je porterais une attention particulière à ce qui se trame pour toi ce printemps… J’ai ouï dire que ta gang avait acheté un concept éprouvé et qu’elle allait t’en mettre plein la vue à nouveau. \


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