Notre histoire. C’est ainsi que s’intitule la fresque gigantesque que des artistes membres de la Société des arts Harricana (SAH) et d’autres bénévoles ont créée pour le centenaire de la ville d’Amos. Une œuvre immense qui est désormais exposée dans un stationnement du centre-ville.

Après avoir trouvé l’idée de départ, les membres de la SAH ont demandé à Claude Ferron, artiste-peintre d’Amos, de réaliser le croquis de la fresque et de chapeauter sa réalisation, ce qu’il accepta avec enthousiasme. Le tout a exigé neuf mois de travail intensif et plus de 3000 heures de bénévolat.

La fresque se divise en quatre tableaux : les premiers arrivants comprenant les

Amérindiens, la population qui s’établit à Amos, les moyens de transport et les richesses naturelles. Les tableaux sont reliés entre eux par la rivière Harricana et la lumière s’estompe du premier au quatrième car on passe du matin au soir.

L’expérience fut très positive pour les artistes, comme le dit Diane Morin, vice-présidente de la SAH. « La plus grande richesse de ce projet fut de développer des amitiés. On s’entraidait. C’était très agréable et enrichissant pendant les neuf mois. »


Auteur/trice

Michèle Paquette est retraitée de l’enseignement des sciences naturelles au niveau collégial. Elle écrit dans L’Indice bohémien depuis 2013. Elle habite en Abitibi-Témiscamingue depuis 2006. Elle a vécu sur la Côte-Nord où elle s’est occupée d’environnement. Ici, elle s’intéresse tout particulièrement à la culture abitibienne.