À Amos, le Vieux-Palais abritera bientôt plusieurs organismes culturels du milieu. Ainsi, sous le même toit seront réunis les locaux de neuf organismes à but non lucratif oeuvrant dans le monde des arts et de la culture.
Ainsi, en plus du Vieux-Palais, la Société des arts Harricana, le club de photo Le Contraste, le club Artista, les Productions du Raccourci, L’École d’art La Rallonge, la ligue d’impro Lalibaba, l’Université du libre-savoir et le Camp-école Chicobi se partageront l’espace et les disponibilités de cet édifice patrimonial au cœur d’Amos.
En réponse aux demandes des organismes qui souhaitaient avoir accès à des locaux de qualité, la Ville d’Amos, propriétaire des lieux, a concocté avec la Corporation du Vieux-Palais ce partenariat unique qui vient solutionner un problème de localisation pour les organismes concernés.
Sur le plan pratique, la formule et les façons de faire se peaufineront avec le temps et l’expérience, mais l’utilisation des espaces est gratuite pour les organismes. Ceux-ci pourront ainsi réserver des espaces communs pour des ateliers, des répétitions, des expos, des rencontres, des cours, des activités de création, etc. Certains pourraient aussi y tenir leurs activités administratives tout en étant conscients que le lieu demeure collectif.
Pour le Vieux-Palais, cette nouvelle dynamique amène aussi certains réaménagements. Ainsi, le premier étage sera consacré aux arts visuels, alors que le deuxième sera dédié aux arts de la scène, à l’histoire et au patrimoine. Le tout s’harmonise très bien avec le projet de « Théâtre de poche » que le Vieux-Palais continue de faire cheminer.
D’autre part, pour les acteurs du milieu culturel, ce regroupement sous un même toit est aussi perçu très positivement pour son potentiel de dynamisation du monde culturel. De fait, on parle déjà de décloisonnement et d’ouverture entre les organismes. On ouvre la porte à des rencontres et à des partages qui pourraient déboucher sur des nouveaux projets et sur des collaborations de tous genres.
Le Vieux-Palais, en plus de son exposition permanente sur Riopelle et de sa vocation historique et patrimoniale, deviendra-t-il un « incubateur de projets culturels »? C’est ce qu’on peut imaginer en écoutant certains évoquer une vie culturelle bonifiée par les rencontres de corridor… Chose certaine, ce projet va donner un regain de vie aux arts et aux artistes!