En septembre dernier, je me suis rendue à Québec pour participer à une consultation sur les enjeux du cinéma québécois, orchestrée par Maka Kotto. Celui-ci a confié à la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et au Ministère de la Culture et des Communications (MCC) le mandat de former un groupe de travail sur ces enjeux.
Un premier portrait statistique, faisant l’état des lieux, a été dressé. Une autre partie du mandat consistait à consulter tous les secteurs du milieu cinématographique québécois pour recueillir les réflexions, permettant ainsi d’établir un plan d’action pour les 5 à 10 prochaines années.
Le MCC, la SODEC ainsi que le Conseil des arts et lettres du Québec ont rencontré en table ronde les divers groupes tels que la relève, les associations professionnelles, les réalisateurs et aussi les représentants des régions.
Le Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue s’est vu offrir un siège lors de la consultation des régions. Autour de la table, une quinzaine de personnes représentaient un bel échantillonnage de nos régions et de différents secteurs de l’industrie. Elles ont abordé les réalités régionales et les enjeux liés à la discipline, et ce, autant sur le plan de la diffusion, de la distribution, de l’éducation, de l’exploitation que de la production.