Je ne peux me permettre de rester silencieuse en tant que graphiste, quand je lis un article tel que celui écrit en page 13 du numéro de novembre 2012. Opinion soulevée : la surutilisation de l’orignal en région serait peut-être à revoir, car trop nombreux sont ceux qui se l’approprient. Je dois défendre ce point comme je suis en partie responsable du retour de l’orignal en tant qu’emblème du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (FCIAT) qui nous a présenté l’orignal pour la première fois dans les années 80.
Je suis d’accord avec le fait qu’en région on remarque beaucoup ledit panache, mais doit-on le changer pour autant? N’est-il pas intéressant, au contraire, de voir les artistes de la région se l’approprier à leur façon? On suggère de mettre l’idée en jachère pendant 5 ans. Je réplique : Continuons! Oui nous le voyons à répétition sous différentes formes, mais ce n’est pas parce que tout le monde en région l’a vu qu’il résonne tout autant à l’extérieur de la région. Si on met l’orignal de côté, encore faudrait-il le remplacer, mais par quoi? Personnellement, je ne vois pas contre quoi troquer ce majestueux animal alors pourquoi le laisser tomber? Tant qu’à y être, est-ce qu’on pourrait aussi demander à Nike de changer son crochet sous prétexte qu’on l’a trop vu?
Le but d’un logo, d’un emblème, est justement de se faire remarquer; alors que le Festival de musique émergente trash le panache! Que Dylan s’en coiffe encore longtemps! Longue vie à l’orignal et quand un Australien viendra me dire qu’il est tanné de voir notre panache partout, je penserai alors à changer mon discours.