Le lieu historique national du Canada Fort-Témiscamingue vivra d’importantes coupures budgétaires de la part du gouvernement fédéral en 2013. Ces coupures entraîneront l’abolition pure et simple des activités d’animation et d’interprétation guidées et ce, dès l’été prochain. La diffusion de l’histoire du Fort sera assurée par d’autres moyens qui pourraient prendre la forme d’un guide papier ou de contenu pour les téléphones intelligents ou iPad que les gens pourraient télécharger. Cette décision signifie également des coupures de postes mais, ce qui dérange davantage, c’est la dépersonnalisation du site. Un comité regroupant les intervenants régionaux et locaux en matière de tourisme et de développement devrait se réunir au courant de l’automne afin d’établir des stratégies d’intervention pour éviter que le site ne subisse les contrecoups de cette décision.


Fort-Témiscamingue n’est cependant pas le seul endroit sur qui le couperet est tombé. Des centaines d’employés de Parcs Canada dans l’ensemble de la province seront touchés par ces compressions selon l’Alliance canadienne de la Fonction publique. Le porte-parole de l’opposition en matière de tourisme, François Lapointe, dénonce d’ailleurs la situation. Il croit que cette mesure sera néfaste pour l’économie canadienne et pour la vie économique des communautés. L’autre crainte est que ces changements feront baisser l’achalandage et, du même coup, dans quelques années, entraîneront la fermeture permanente des sites visés par les coupures. Rappelons que le Fort-Témiscamingue est reconnu comme lieu historique national depuis 35 ans cette année. Son histoire vient de faire l’objet d’un livre paru tout récemment aux Éditions du Quartz sous la plume de Denys Chabot, écrivain et historien.


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