Le 8 août dernier, plusieurs ont été estomaqués d’apprendre le décès de Guy Lemire, un homme de vision, qui a largement influencé l’évolution et la transformation du milieu culturel de notre région.

Rares sont ceux dont le nom est utilisé afin de nommer une période historique. C’est pourtant le cas de Guy Lemire, puisque certains parlent de la « période Lemire », en précisant qu’il n’y a pas que le passage des glaciers qui ait marqué l’Abitibi-Témiscamingue. Guy a lui aussi laissé son empreinte en plusieurs endroits, notamment en tant que directeur général du ministère des Affaires culturelles de l’Abitibi-Témiscamingue (1980-1993).


Le milieu culturel doit beaucoup à cet homme dont chacune des actions était teintée d’un désir insatiable de développement régional. On lui doit non seulement la négociation et l’obtention d’un nombre record d’équipements culturels pour la région, mais également une extraordinaire sensibilité et un soutien constant des artistes et des organismes culturels de notre région dans leur développement.


Nous saluons ce grand humaniste, que plusieurs considéraient comme un mentor, qui a su comprendre dès le départ toute l’importance de la culture dans notre société et qui a su défendre avec amour cette cause tout au long de sa vie.


Inspiré du texte rédigé par Suzie Éthier pour présenter Guy Lemire en tant que membre à vie 2006 du Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue.


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