Il existe déjà un nombre respectable de festivals de cinéma en région, que ce soit l’incontournable Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, le festival du DocuMenteur, ou d’autres plus modestes (Berri, Témiscaming). Pourtant, le tout nouveau Festival de cinéma des gens d’ici explore un créneau encore jamais exploité : mettre de l’avant nos créateurs, notre imaginaire, notre histoire, notre région. À découvrir, du 9 au 12 septembre, à Val-d’Or.

 

« L’idée, c’est de rapprocher le cinéma des gens en leur présentant des films qui les touchent et en discutant avec eux », explique Serge Bordeleau, président du comité organisateur et infatigable promoteur d’un cinéma vivant en Abitibi-Témiscamingue. « On couvre vraiment un large spectre, se réjouit Patrice Roy, président du Ciné-club Promovues et membre du comité organisateur. On va du film d’archives aux premières, en passant par des trésors oubliés, de la formation, des discussions, voire du franchement comique et de l’impro. »

 

Des vues plein la vue
Le festival prendra son envol jeudi le 9 septembre : après un 5 à 7 d’ouverture aura lieu l’événement Ciné-impro, mettant en vedette des improvisateurs d’un peu partout en région qui pourront s’épivarder sur une multitude de thèmes et de catégories liées au 7e art, projections à l’appui. Puis le lendemain, place à la soirée historique, un voyage dans l’histoire de Val-d’Or en cette année anniversaire, à l’aide de multiples documents d’archives et de discussion avec le public. Le même soir, les couche- tard sont invités à découvrir le monde de Douteux.org, une projection d’extraits de films à la frontière entre l’étrange et le franchement mauvais.


Le samedi, un atelier jeunesse est offert à la maison des jeunes L’Énergiteck sous forme d’initiation à la technique, à la scénarisation et au tournage d’une scène. Puis à 17 h, rencontre avec le cinéaste Robert Cornellier, réalisateur d’une multitude de documentaires tournés un peu partout sur la planète. À 20 h, moment fort du festival, soit la projection des 6 films de jeunes réalisateurs originaires de Val-d’Or réalisés expressément pour le festival. « Il était primordial pour nous que le festival serve à stimuler la production en région », explique Serge Bordeleau. Suivra un florilège de courts-métrages jamais présentés sur nos écrans. Enfin, le dimanche, on propose des films tournés ici ou par des gens d’ici, dans le cadre de la projection Les déjà-vues.


Si cette année, la ville hôte est en vedette, il importe de préciser que chaque édition subséquente du festival aura sa thématique, qui dépassera les frontières de Val-d’Or tant en termes de contenu que de créateurs mis à contribution.


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