Le mois dernier, il était question dans cette chronique de Combats de Géants: Dragons. Voici maintenant quelqu’un qui s’est, entre autres, concentré sur les adversaires-surprises de nos charmants dragons en tant qu‘artiste aux effets spéciaux: Guillaume Boisvert.


Avec un baccalauréat en Création en multimédia interactif et une mineure en 3D à l’UQAT en mains, Guillaume Boisvert a poursuivi ses études à l’École nationale en divertissement interactif à Québec. Cette formation lui a permis d’être mentoré en entreprise chez Ubisoft, ce qui lui ouvrit toutes grandes les portes de la compagnie.


L’artiste originaire d’Évain a eu l’occasion, dans CdG: Dragons, de travailler sur l’évolution des différents dragons du jeu développé chez Ubisoft Québec ainsi que sur les textures dynamiques. Plus récemment, Guillaume Boisvert s’est investi sur les versions Wii et PSP du jeu Prince of Persia: Les Sables oubliés paru en mai dernier. Sur la version Wii, c’est notre Évainois qui a créé les effets spéciaux dans les cinématiques et ceux du Boss final. Il a aussi planché sur les effets d’environnement et des puzzles. On lui doit en outre pratiquement tous les effets spéciaux de la version PSP. « Même dans un temps de production extrêmement court, explique Guillaume, j’ai su donner mon maximum et atteindre un résultat d’une très bonne qualité. Jusqu’à maintenant, les commentaires à propos du titre sont très élogieux et les attentes des joueurs, très grandes! »

L’entreprise française fondée en 1986 est bien établie au Québec depuis 1997. C’est le studio montréalais d’Ubisoft qui nous a offert les titres à succès Assassin’s Creed, Tom Clancy’s Splinter Cell et Rainbow Six, pour ne nommer que ceux-là. « À Québec, nous fêtons cette année le 5e anniversaire de notre studio, qui compte maintenant plus de 250 travailleurs de tous horizons, dit l’artiste de 26 ans. Ubisoft mise beaucoup sur le talent québécois. L’avenir s’annonce positif pour le milieu du jeu vidéo, surtout au Québec où plusieurs milliers de personnes y font carrière. »

Toujours en lien avec ses racines abitibiennes, Guillaume Boisvert revient dans le coin le plus souvent possible. « Les gens de la région sont très importants pour moi, confesse-t-il. Je reste toujours en contact avec ma famille, mes amis et aussi des collègues d’université. » Guillaume est la preuve que c’est possible de travailler dans le domaine du jeu vidéo au Québec et de réaliser des projets d’envergure internationale en étant formé ici-même en Abitibi-Témiscamingue!